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Dossier de la Rédaction

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Infrastructures de transport : un vivier inépuisable

La construction des infrastructures de transport  participe des réserves de croissance du Cameroun.  Les autres réserves étant  la production de l’énergie, l’exploitation de nos  ressources minières, la modernisation de notre agriculture et le démarrage de notre  industrialisation de deuxième génération. Le président de la République, Paul  Biya, l’a clairement réaffirmé au cours du conseil ministériel du 15 octobre. Ces  réserves de croissance sont si déterminantes dans le processus de relance économique  que si le Cameroun parvient à réaliser ses ambitions dans ces domaines, il pourra compenser les difficultés rencontrées par ailleurs.

 On ne le dira jamais assez, lorsque la route passe, le développement suit. La route est donc  au  centre  de  toute politique d’amélioration des infrastructures de transport. De ce point de vue, on  note avec satisfaction  que le plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance en cours d’exécution intègre dans son volet urbain des axes routiers à réhabiliter à Yaoundé et Douala, les deux principales métropoles du pays, pour un linéaire total  de  232 kilomètres environ. Les travaux  concernant les voiries secondaires ayant démarré depuis le mois de juin dernier à Yaoundé et ceux relatifs aux voies fortement dégradées devant s’intensifier dès le mois prochain. De même,  les 20 axes de  désenclavement des bassins de production prévus ,à raison de deux par région, ont été identifiés. Les dossiers d’appel d’offres pour l’exécution des travaux et le contrôle  technique de cinq tronçons de la première phase ont été élaborés. Il s’agit des axes  Douala-Bonepoupa-Yabassi ; Ekondo-Titi-Kumba ;Soa-Esse-Awae ;Mandjo-Batouri   ainsi que Maroua-Bogo.

 Autant l’amélioration du réseau routier  est essentielle à  la consolidation des infrastructures de transport et donc au raffermissement  de  la croissance économique, autant  l’augmentation des infrastructures ferroviaires   renforce  cette dynamique. S’il faut alors se réjouir de l’acquisition de  neuf nouvelles locomotives par Camrail pour un coût de 13,5 milliards de francs, il convient d’apprécier davantage  l’engagement du concessionnaire du chemin de  fer  camerounais à soutenir les études de faisabilité de la construction de la ligne de chemin de fer Edéa –Kribi-Lolabé pour rendre notamment  accessible par le rail, le terminal à conteneur  du port en eau profonde de Kribi . Mais aussi saluer la décision de ce partenaire de contribuer à la construction de la voie ferrée entre le Cameroun et le Tchad. Encore faut-il souligner que l’engagement du gouvernement à améliorer les infrastructures  ferroviaires a été réitéré et que les nouvelles acquisitions permettent d’accroître les capacités de traction de Camrail, un soin particulier apporté au transport des personnes et des marchandises.

 Il en est des infrastructures routières et ferroviaires comme des infrastructures  aériennes.  Le fonctionnement  et la  flotte de la compagnie nationale aérienne, Camairco, pourraient certainement ressentir les effets de la nouvelle dynamique impulsée aux affaires étatiques par le président de la République.  Montrant ainsi que la construction des infrastructures de transport  émerge  non seulement comme  une réserve de croissance  mais aussi et surtout  un vivier inépuisable de développement.


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