C’est le fil conducteur du deuxième Congrès international des écoles maternelles ouvert mercredi à Yaoundé par le Minedub, Youssouf Hadidja Alim.
Ils sont plus de 460000 enfants à fréquenter les écoles maternelles du triangle national. Dans quelques années, ce sont ces petits qui feront le Cameroun. Pour qu’ils soient de valeureux protecteurs de leur environnement, l’Association camerounaise pour la promotion de l’école maternelle (Acappem) que préside Anne Valentine Bisso Bissa, organise depuis mercredi au palais des Congrès de Yaoundé, le deuxième congrès international des écoles maternelles. Thème des travaux ouverts par le ministre de l’Education de base, Youssouf Hadidja Alim : « Education à l’environnement, une nécessité dès l’école maternelle ». Près de 700 Camerounais et étrangers y participent.
L’objectif visé est celui d’amener les décideurs, les leaders, les opérateurs économiques, les organisations nationales et internationales et toute la communauté éducative à prendre en compte les problèmes de l’environnement et les pratiques d’encadrement de la petite enfance, dans les programmes de formation. Une dizaine de communications est prévue à cet effet. L’une d’elles porte sur « Comment peut-on construire un environnement durable dès la maternelle ? ». Une autre est relative au « rôle de l’enseignant dans la démarche où l’enfant construit son environnement ».
Beaucoup se demandent, en effet, comment ces petits de trois à cinq ans, qui n’ont parfois dans leurs sacs que le goûter, peuvent être impliqués à la protection de l’environnement. A ce sujet, les experts sont formels. C’est le moment opportun pour inculquer le savoir-faire et le savoir-être à un être humain. L’école maternelle est le creuset de l’éducation. Faire naître et grandir cet instinct de protecteur chez le jeune enfant, c’est mieux participer à la protection de l’environnement. La présidente de l’Acappem pense d’ailleurs que c’est à la maternelle que l’enfant doit apprendre à jeter les ordures dans la poubelle et non à même le sol. D’après elle, les écoles maternelles sont capables d’apporter leur contribution à l’édification de la nation camerounaise. En ouvrant les travaux, le Minedub a salué l’initiative de l’Acapem et émis le vœu de voir ces assises atteindre les objectifs visés. Les travaux s’achèvent vendredi.
