Le commandant des éléments français au Gabon est allé se rendre compte des mutations de cette institution.

Une importante cache d’armes découverte dans les environs d’Awaé dans le département de la Mefou-et-Afamba. De quoi susciter des inquiétudes en ce moment où le Cameroun fait face aux attaques de la secte islamiste Boko Haram et à des menaces à sa frontière orientale en raison de l’insécurité en République centrafricaine. Suffisant donc pour susciter une certaine mobilisation à un niveau élevé de la hiérarchie. Et même de certaines personnalités militaires étrangères, à l’instar du général de brigade Vincent Guionie, commandant des éléments français au Gabon qui se trouvait sur les lieux aux côtés du secrétaire d’Etat auprès du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, chargé de la Gendarmerie nationale, Jean Baptiste Bokam et du directeur général adjoint de l’Ecole internationale des forces de sécurité (EIFORCES), le commissaire divisionnaire Cécile Oyono Thom. La zone a tout de suite été bouclée et des équipes spécialisées de cette institution ont tout de suite procédé aux diverses enquêtes nécessaires. Car l’arsenal est impressionnant : des fusils d’assaut, des pistolets, des grenades, etc. A la différence des acteurs, tout cela n’était que de la fiction, mieux la démonstration de ce que peuvent faire les éléments de cette institution créée en mai 2008 par le président de la République.

La démonstration a été faite lors de la visite de travail effectuée au campus de l’EIFORCES vendredi dernier par le commandant des éléments français au Gabon. « Je ne m’attendais pas à un tel développement », soulignera plus tard l’officier général français. « Je suis très agréablement surpris par les efforts qui sont faits dans le domaine de la formation. Les progrès qui ont été faits sont considérables » va révéler celui qui indique sillonner l’Afrique depuis trois décennies. « C’est très positif », conclura-t-il, non sans indiquer la disponibilité de son pays à continuer à accompagner la montée en puissance de cette école. Avant la démonstration sur le terrain, le général de brigade Vincent Guionie et le SED Jean Baptiste Bokam, qui représentait le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense ont eu droit à un aperçu de l’évolution de cette institution qui offre diverses formations à des ressortissants venant d’une dizaine de pays africains de la part de son directeur général adjoint, le commissaire divisionnaire Cécile Oyono Thom.