Ses 35 ans de carrière, il les a célébrés vendredi à Yaoundé, entouré d’amis, de la famille et en présence de Ferdinand Ngoh Ngoh, représentant personnel du chef de l’Etat.
Pour ses 35 ans, Ottou Marcellin a eu une grosse surprise. La présence d’un invité spécial, donnant une dimension solennelle au concert. Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre, secrétaire général de la présidence de la République, représentant personnel du chef de l’Etat à cette soirée, est là, accompagné du ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi. Leur entrée dans une salle du palais des Congrès impatiente de voir débuter le spectacle, en rajoute à l’ambiance festive qui s’empare alors du public. Des notes de musique s’échappent. La fête commence. La jeunesse croque une grosse part de ce gâteau d’anniversaire. Sur scène, le passage de témoin entre deux générations s’opère.
Moment unique quand Ottou Marcellin, l’homme à l’honneur, invite Frédérique sa fille à le rejoindre. La chanson « Sound of freedom » est entonnée. Lui avec sa guitare poétique, elle avec sa voix puissante. Lui avec sa candeur, elle avec son charisme (déjà bien poussé pour son jeune âge). Lui avec ses ballades, elle avec son jazz et son blues. Le même sang coule dans leurs veines et ils ont en partage une passion de la musique tout aussi brûlante pour l’un comme pour l’autre, mais le père et la fille ont clairement des personnalités vocales et scéniques différentes.
Un tendre instant familial, que le public n’a pas boudé. Deux univers ont embaumé le palais des Congrès samedi dernier. Car si Ottou Marcellin chante avec sa pupille, le show reste ouvert à des jeunes prometteurs qui ont côtoyé des artistes à la réputation déjà bien assise, musiciens et humoriste, comme Nkodo Sitony, Donny Elwood, Claude Ndam, Isnebo, Tonton Ebogo ou encore Kouokam Narcisse. Denise Naafa et son traditionnel « On est Africain », mais aussi le groupe « Fantastique » dans une reprise hip hop de « Cocorico », ont tenu la main à Ottou Marcellin. La star du jour est restée fidèle à ses succès : « La fille du commandant », « Enfant soldat », « Elle est décédée », « ça me fera souffrir »… Des titres fétiches qui font rajeunir de 35 ans les mélomanes d’une certaine époque. La fête était belle, et dans la salle, on entend déjà des voix demander heureuses, à quand le 40e anniversaire ?
