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Dossier de la Rédaction

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Les députés renforcent leurs capacités dans la Gestion des forêts

Les honorables, membres du REPAR, se sont retrouvés à Nkolandom,du 22 au 24 octobre, non loin d’Ebolowa, pour parler de gouvernance forestière.


La question de la bonne gouvernance forestière se situe au centre des préoccupations des députés, membres du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes de forêts d’Afrique centrale (REPAR). Ce souci les a amenés à Nkolandom, à un vingtaine de kilomètres au sud d’Ebolowa, pour un atelier visant à contribuer de manière efficace et durable à la lutte contre la corruption  et la bonne gouvernance forestière et à sauvegarder les ressources naturelles. Cette formation, qui a duré 72 heures, a été une occasion idoine pour les élus du peuple, membres du Repar, d’avoir une meilleure maîtrise des enjeux relatifs à l’opération à mener dans le temps et dans l’espace.

Avec plus de 6% d’apport dans le produit intérieur brut national, le secteur forestier, selon l’honorable Martin Oyono, qui a présidé les travaux, en lieu et place de l’honorable Jean Jacques Zam, coordonnateur national du Repar, revêt un aspect très important dans l’économie. Malheureusement, a-t-il relevé pour le déplorer, la gangrène de l’exploitation illégale des forêts et le règne de la corruption dans ce secteur d’activité résistent toujours. Pourtant, certaines données laissent entrevoir une lueur d’espoir quant au recul de ces « maladies » au Cameroun.

Tenez, selon le Championing Forest People’s Rights and Participation (CFPR), la note de l’indice de perception de l’intensité de la corruption au Cameroun dans le secteur du bois l’année dernière est de 5,13% contre 6,44 % en 2013. Soit une amélioration de 1,31%. Pour Matin Oyono, il y a encore pas moins de 4,87% de corruption à combattre. C’est fort de cette situation que les parlementaires se sentent interpellés, à accompagner les pouvoirs publics dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques de développement.

D’où les assises de Nkolandom qui viennent jeter les bases qui permettront d’asseoir une cellule de veille, visant à contribuer de manière efficace et durable, à la lutte contre la corruption dans le secteur. Et, à la bonne gouvernance forestière et des ressources naturelles de manière plus globale.

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