Au terme d’échanges fructueux avec les autorités, le DG du groupe s’est confié à la presse à Douala.

La conférence de presse du directeur général du groupe Société générale jeudi dernier à Douala était tout sauf une partie de plaisir. Frédéric Oudéa, au terme d’une visite de deux jours, a tenu à dire, par journalistes interposés, ce que la filiale camerounaise de son groupe, Société Générale Cameroun, fait pour l’essor de l’économie camerounaise. Il avait déjà fait le point dans la capitale politique avec les plus autorités du pays, dont le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey. Dans la capitale économique, les journalistes ont donc voulu comprendre les dessous de l’offensive du groupe. Est-ce par peur de la concurrence ? Réponse du Dg : « Société générale Cameroun est une banque totalement intégrée dans l’économie camerounaise depuis 1963 ».

Après 52 ans de présence, que peut attendre un pays engagé dans la course vers l’émergence ? Réponse du top management du groupe. « Société générale Cameroun accompagne l’Etat du Cameroun dans la mise en œuvre des projets de développement structurants et de mobilisation d’épargne publique ». On apprendra dans la foulée que le financement des équipements de génie civil pour plus de 26 milliards de F CFA, opération réalisée il y a deux ans, et le financement en cours de 55 ponts métalliques pour près de 45 milliards, attestent du partenariat entre ce groupe et l’Etat du Cameroun. Par ailleurs, l’accompagnement de cette banque s’est à nouveau matérialisé dans le cadre du Plan d’urgence triennal 2015-2018 initié par le président de la République. La banque est, en effet, co-chef de file pour l’émission d’un eurobond international de 1,5 milliard de dollars US dont une partie sera dédiée au financement partiel du Plan d’urgence.