Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Vote des Africains de l’étranger: Mode d’emploi

Un récent ouvrage d’Antoine Wongo Ahanda renseigne sur la participation de ces citoyens à la vie politique de leurs pays.

S’il est connu d’une bonne frange de journalistes camerounais dont il a contribué à la formation au sein de ce qui est actuellement l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC), Antoine Wongo Ahanda vient d’achever sa carrière professionnelle comme conseiller culturel à l’ambassade du Cameroun à Paris en France. Un passage dans ce pays qui lui a donné la possibilité de vivre une autre expérience : celle de la participation des citoyens de pays africains aux processus électoraux dans leurs Etats respectifs. Expérience enrichie par sa position de Point focal d’Elections Cameroon dans la capitale française. Ce qui l’a amené « à organiser » l’élection présidentielle du 9 octobre 2011, la toute première ouverte aux Camerounais de l’étranger. D’où est né l’ouvrage
publié en juin 2015 chez L’Harmattan sur le titre « Elections, vote et représentation politique des Africains de l’étranger » suivi du Guide des opérations électorales
en dehors des frontières nationales.
Quels sont les Etats du continent qui permettent à leurs nationaux de prendre part aux scrutins se déroulant dans leurs pays d’origine, les types d’élections, le mécanisme et les procédures du vote à l’extérieur adopté par les pays africains qui ont institué le vote de leurs citoyens expatriés, les contraintes et les enjeux du vote de l’extérieur. Sont autant de questions auxquelles il s’emploie à répondre. L’essai, de l’avis de son auteur, a aussi un objectif de politique comparée : comprendre comment s’exerce la citoyenneté extérieure en Afrique par rapport aux vieilles démocraties.
L’ouvrage de 200 pages procède à une étude comparative de la situation dans 57 Etats africains. Ce qui lui permet de constater que les approches nationales varient
beaucoup, allant d’une large ouverture au vote des citoyens à l’étranger jusqu’au refus. Antoine Wongo Ahanda relève que si c’est depuis la décennie 1990
que le vote à l’extérieur est entré dans les agendas de nombreux Etats en Amérique latine et en Afrique, qu’un pays comme le Soudan a été le premier à accorder en 1958, la possibilité à ses émigrés de voter aux élections présidentielles et législatives.
Parmi les plus récents sur le continent, l’on compte le Bénin en 2006, le Ghana en 2008, l’Afrique du Sud en 2009 et le Cameroun en 2011, même si le droit de vote
des citoyens à l’étranger et son exercice sont loin d’être uniformes sur le continent. L’ouvrage révèle qu’en 2013, 124 Etats et territoires répartis sur les cinq continents avaient adopté des dispositions juridiques permettant à leurs citoyens de voter à l’étranger. L’Europe vient en tête avec 41 pays suivie de l’Afrique qui en compte 36.
La publication d’Antoine Wongo Ahanda, qui est la synthèse des connaissances et des pratiques du vote à l’extérieur et de la représentation politique des Africains de
l’étranger pourrait être utile à la fois pour les hommes politiques, les chercheurs et même les migrants du continent.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière