Il y a trente-trois ans, le président de la République, Paul Biya accédait à la magistrature suprême du Cameroun. Un événement qui avait été rendu possible par un mécanisme constitutionnel, notamment la démission survenue 48 heures plus tôt d’Ahmadou Ahidjo, premier président de l’histoire du Cameroun. Cette année, c’est dans un contexte particulier que va se célébrer cet événement. Alors que le chef de l’Etat a engagé le pays dans un vaste programme d’infrastructures, le Cameroun est appelé à faire face à des menaces sur son intégrité territoriale en raison de l’insécurité qui règne chez certains de ses voisins. En effet, la partie septentrionale est en proie aux attaques répétées de la secte islamiste Boko Haram, alors que du côté de l’Est, des bandes armées venues de la République centrafricaine mènent des incursions en territoire camerounais. Une situation qui a amené à une mobilisation du pays derrière le chef de l’Etat qui a pris un ensemble de mesures pour la préservation de l’intégrité territoriale de notre pays. On peut donc comprendre que face à cette situation, et à la demande du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, les manifestations prévues ce jour se dérouleront dans la sobriété, en mémoire à nos soldats engagés au front et pour ceux de nos compatriotes qui souffrent de cette situation. Néanmoins, CT a approché des Camerounais de la génération du Renouveau national qui apprécient le chemin parcouru sous l’égide du président Paul Biya.