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Dossier de la Rédaction

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Un contexte marqué par les attentats de Paris

La 38e session de la conférence générale de l’UNESCO, couplée avec la célébration du 70e anniversaire de cette organisation internationale, s’ouvre  aujourd’hui à Paris dans un contexte marqué par les attentats terroristes.

Dès  leur descente de l’avion, les voyageurs sont accueillis à l’aéroport Charles de Gaulle de Paris par des patrouilles policières. Ils sont filtrés un à un, avant le passage de contrôle des visas et autres documents officiels dûment estampillés  devant la police des frontières. Les arrivées sont massives, compte tenu du trafic aérien intense, les files sont longues, les attentes font parfois perdre patience à certains voyageurs, surtout les enfants qui poussent des cris. Retrouver les bagages est  une autre épreuve. Des patrouilles de militaires casqués, armes au point, sillonnent les halls. Tous les coins sont épiés, y compris par les caméras de surveillance. Les hôtels et les autres établissements touristiques sont gardés et leurs entrées filtrées. Les médias annoncent la fermeture des magasins, des salles de cinéma, des cafés. La tour Eiffel, le monument le plus visité de Paris,  est dans le noir, le soir venu ; elle est fermée jusqu’à nouvel ordre de jour comme de nuit. Les rassemblements sont interdits sur les places publiques, tandis que certains moyens de transport comme le métro connaissent des restrictions. Paris, comme toute la France, est sous l’état d’urgence décrété vendredi par le président François Hollande et d’autres mesures sécuritaires annoncées peu après les attentats terroristes qui viennent d’endeuiller son pays ayant causé à l’immédiat  près de 130 morts et plus de 300 blessés. Le président Paul Biya a adressé à son homologue français un message de condoléances et de compassion à cet égard. Malgré l’évident environnement marqué par la psychose, les autorités ont décidé que les rendez-vous des conférences internationales comme la 38e session de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture) et COP21  (Conférence de Paris sur le  climat) ainsi que ceux de la politique interne à l’instar des élections régionales ne seront pas différés. Pas de panique.

Pour le Cameroun, la 38e session de la conférence générale de l’UNESCO  se déroule dans un contexte marqué par une coopération longue, fructueuse et amicale entre notre pays et l’auguste institution internationale onusienne. Sous l’impulsion du président Paul Biya, la diplomatie camerounaise est particulièrement active à cet égard. Nombre de résultats de la présente session sont déjà éloquents. C’est ainsi que le Pr Njoh Mouelle a été élu membre du conseil exécutif de l’UNESCO.  Le Cameroun, représenté par le ministre de l’Education de base Mme Youssoufa née Hadidja Alim, présidera la commission des sciences humaines et sociales de la présente session. Les candidatures camerounaises ont aussi été retenues dans les comités subsidiaires suivants : l’Homme et la Biosphère (MAB) ; le Programme pour la Gestion des Transformations sociales (MOST) au sein duquel  notre pays poursuivra son mandat ; le Programme international pour le Développement de l’Information (PIDC) dont d’aucuns se souviennent que notre compatriote  feu Claude Ondobo fut le directeur ; le Comité de bio-éthique. Le  Centre de micro-sciences de Yaoundé est érigé en centre de catégorie II, ayant désormais un rayonnement régional en Afrique centrale. Il revient aux pays élus   au sein des comités subsidiaires de désigner leurs représentants.

Le Cameroun jouit d’une bonne réputation à l’UNESCO depuis son adhésion  en 1960  à cette institution avec laquelle il entretient  une coopération multidmensionnelle. La récente et première  visite dans notre pays, les 15 et 16 septembre 2014, de Mme Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, a permis une fois de plus d’en prendre la mesure. Reçue en audience par le président Paul Biya, elle a pris part à un déjeuner à offert en son honneur par le couple présidentiel. Le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour saluer la coopération riche entre le Cameroun et l’UNESCO, mais aussi pour en appeler au renforcement du rôle de cette institution dans la quête de la paix face à la multiplication des conflits idéologiques  et des foyers de tension, comme le montre l’actualité des attentats terroristes à travers le monde. Mme  Irina Bakova a, quant à elle, apprécié la politique de paix et de stabilité que mène le chef de l’Etat, ainsi que l’œuvre humanitaire de Mme Chantal Biya qui lui a valu la reconnaissance de l’auguste institution quand elle a été désignée  en 2008 comme Ambassadrice de Bonne Volonté de l’UNESCO. Elle a concrétisé son appréciation par la décision d’ouvrir à Yaoundé le siège du bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique centrale qu’elle a aussitôt inauguré.

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