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Dossier de la Rédaction

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L’accord que l’on recherchera à Paris

Au changement climatique, il faudrait opposer un changement de paradigme. C’est l’enjeu de la conférence COP 21 appelée à s’ouvrir à la fin de ce mois dans la capitale française.

195 pays, plus l’Union européenne négocient un accord « contraignant »  voué à être signé au terme de la COP 21. En rappel, l’objectif est d’arriver, à l’horizon 2100, à une augmentation maximale de la température moyenne du globe terrestre de deux degrés par rapport au niveau qui prévalait avant le début de l’industrialisation. Pour la civilisation actuelle, ce changement à opérer porte spécifiquement sur une correction du mode de développement actuel basé sur les énergies fossiles (pétrole et charbon) et globalement, une révision profonde de la relation des humains avec la nature. Les experts constatent, en effet, que la génération actuelle et la planète terre qui l’héberge foncent vers un mur. La vie, à plus ou moins brève échéance, serait calamiteuse sur la terre à l’allure où est polluée l’atmosphère. Il s’agit donc de se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. Car, si rien n’est fait, la température moyenne de la terre va s’élever à des proportions de nature à hypothéquer l’avenir de l’humanité, en raison du désordre climatique que provoquera cette nouvelle donne. Ce que nous constatons aujourd’hui comme changement climatique, ne serait que des signes précurseurs de catastrophes de plus grande ampleur. Imaginons, à cet égard, rien que l’élévation d’un mètre du niveau de la mer. Il sera aisé de comprendre qu’un grand nombre d’îles océaniques et les berges côtières, ainsi que la plupart des villes qui squattent ces dernières seront immergées. L’accord qui devrait être signé à Paris constitue, sans doute, l’ultime espoir pour renverser cette tendance. Le protocole de Kyoto qui visait les mêmes objectifs n’a pas pu produire les résultats attendus, en raison de son caractère non-contraignant et de sa non-ratification par deux grands pays pollueurs, les Etats-Unis et la Chine. La conférence de Paris se tient sous de meilleurs augures, en raison d’un virage favorable opéré dans leur politique énergétique des deux puissances. Pour réussir ce challenge, l’accord de Paris est minutieusement préparé depuis des mois. Le texte tenait au départ  sur pas loin d’une centaine de pages. Il a été élagué pour se réduire à moins de vingt pages. Il se subdivise en trois parties. La première partie de l’avant projet-projet de l’accord de Paris constitue le traité. Il y sera défini l’objectif de la limitation du réchauffement climatique en détaillant les modalités pour y arriver. La deuxième partie compilera les décisions prises par les parties en négociation pour opérationnaliser le traité. La troisième partie devrait concerner des clauses difficiles à classer dans le traité ou parmi les décisions, après discussion. La question des « pertes et dommages » par exemple. A défaut de figurer dans le traité, il faudrait inscrire la question des populations des territoires qui subiront des effets dramatiques quand bien même, l’objectif des moins de deux degrés serait atteint. Les régions du monde vulnérable, à l’instar de l’Afrique, les populations des îles vouées à disparaître devront trouver sur ces questions la réponse de la communauté internationale. Cette alternative douloureuse qui s’impose à notre civilisation découle des avatars de la révolution industrielle des siècles précédents. Le revers de cette révolution, en l’occurrence. Elle a permis d’améliorer les conditions de vie par une grande production d’énergie pour faire marcher les usines, assurer des transports rapides, chauffer les maisons des habitants des zones froides, en hiver, etc. Mais les fumées conséquentes que  les experts appellent «gaz à effet de serre» s’accumulent dans l’atmosphère et accélèrent la montée des températures exactement comme le ferait un couvercle sur une casserole portée au feu. Pour arrêter cette accélération, il s’agit de remplacer progressivement les énergies  fossiles dégageant ces fumées par des «énergies renouvelables». Comme l’énergie solaire ou l’énergie éolienne. Dans une mesure moindre, l’énergie hydro-électrique. Dans l’accord de Paris, il s’agira pour chaque pays de s’engager à le faire de manière obligatoire et contrôlable. L’industrialisation

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