Parmi ces morts, il y a quatre fillettes, membres de la secte Boko Haram venues du Nigeria.
Ces attentats suicides ont été perpétrés le samedi 21 novembre 2015 autour de 10 h dans l’arrondissement de Fotokol, département du Logone et Chari. La première explosion a eu lieu dans la localité de Nigué, sise à trois kilomètres environ de la ville de Fotokol. C’était précisément dans la résidence provisoire d’une autorité traditionnelle, le chef de 3ème degré de Lémani qui, du fait des exactions répétées des adeptes de la secte Boko Haram a momentanément déserté son village pour trouver asile dans la localité de Nigué. Tout comme ses populations qui se sont vues obligées de se déplacer pour trouver asile un peu plus à l’intérieur de l’arrondissement. Selon les affirmations de Mamoudou, le sous-préfet de l’arrondissement de Fotokol, ce premier attentat a fait six morts sur le carreau, à savoir, cinq membres de la famille de ce chef traditionnel venu chercher asile, et la fille membre de la secte Boko Haram qui s’est inopinément introduite dans la maison et s’est fait exploser. Cet attentat a été perpétré alors que le chef de famille n’était pas sur place ; il s’était rendu à Fotokol.
Des sources concordantes, elles étaient au moins quatre fillettes membres de la secte Boko Haram qui avaient planifié de venir faire un lourd bilan à Fotokol. Après la première explosion, les éléments du BIR et les membres des comités de vigilance se sont mis aux trousses de ces malfrats. C’est ainsi que se sentant traquées, les trois autres fillettes se sont fait exploser à tour de rôle. Le bilan de ces attentats fait donc état de 9 personnes tuées, parmi lesquelles quatre fillettes, membres de la secte Boko Haram, et 10 blessés. Les cas les plus sérieux ont été évacués à l’hôpital de Mada et d’autres au centre médical d’arrondissement de Fotokol.
