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Dossier de la Rédaction

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Ebola : maintenir la veille

Des cas inattendus de fièvre Ebola ont donc été recensés, au Liberia. Qu’on ne s’y trompe pas, le mal rôde toujours. Peut-on oublier que la bonne nouvelle de l’éradication a été rendue publique par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Monrovia, la capitale du pays, lors d’une cérémonie officielle en présence de la présidente, Ellen Johnson Sirleaf ? Exit par conséquent l'épidémie d'Ebola au Liberia, où 42 jours se sont écoulés de sans nouveaux cas signalés. Cela représente, «une réalisation monumentale» pour le Liberia, qui a décompté en un an, plus de 4.700 morts sur quelque 10.500 cas, avec, un pic de l'épidémie entre août et septembre 2014. Face à l’épidémie, la plus grave depuis l’identification du virus en 1976, la détermination à vaincre Ebola n’a jamais vacillé tout comme le courage des professionnels de la santé qui ont mis le meilleur d’eux-mêmes dans la lutte.

Même si le Liberia est débarrassé d'Ebola, la vigilance doit rester de mise, a souligné l'OMS, rappelant que la Sierra Leone et la Guinée, pays voisins, demeurent toujours en proie à l'épidémie, qui y est cependant en net recul. Et les bonnes habitudes d’hygiène doivent être intégrées dans le quotidien. Car, avec les frontières poreuses dans nos pays, sait-on jamais. C’est pourquoi plusieurs précautions valent mieux qu’une.

Au total, le virus a causé plus de 11.000 décès sur plus de 26.500 cas identifiés, essentiellement dans ces trois Etats depuis son apparition dans le Sud guinéen, en décembre 2013. Il semble loin le temps où Ebola avait instauré la psychose dans tout le pays. Notamment en août et septembre 2014, quand le virus se répandait comme un feu de brousse. Le crématorium brûlait alors des corps par dizaines chaque jour, des gens mouraient dans la rue, les centres de traitement saturés refoulaient des malades et parfois des familles emmuraient leurs proches encore vivants.

A l'époque, Médecins sans frontières était désespérément seul sur le terrain. L'OMS était critiquée pour son inaction. Mais la communauté internationale s'est finalement réveillée. Les agences humanitaires et les Etats-Unis ont déployé des moyens massifs. Traumatisée, la population s'est mobilisée. Fin 2014, le nombre de malades a commencé à baisser. L'état d'urgence a été levé en novembre, puis les frontières ont été rouvertes en février. Il ne faut donc jamais désespérer, surtout quand la mobilisation internationale est conséquente. D’autant plus qu’on annonce l’imminence d’un vaccin efficace qui n’est plus simplement au stade expérimental.

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