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Dossier de la Rédaction

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Menace sur les financements des Marchés agricoles

La Banque mondiale (BM) est aux côtés du gouvernement du Cameroun dans le cadre du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA), qu’elle finance à hauteur de 50 milliards de F. Conçu pour une durée de cinq ans (2015-2019), ce projet ambitionne de transformer l’agriculture de subsistance et de faible rendement des filières maïs, manioc et sorgho, en une agriculture compétitive et orientée vers la commercialisation et l’industrialisation. Ce, en mettant en relation directe des petits producteurs organisés en coopératives, avec les acheteurs (agro-industries, grossistes, etc.). Pour sa première année d’activités, le PIDMA disposait d’un budget 2015 de plus de 11 milliards de F. Lequel devrait servir à structurer les organisations de paysans en coopératives conformes aux statuts de l’OHADA, multiplier des partenariats productifs entre ces coopératives et des agro-industries, améliorer le système de production et de distribution de semences et financer des infrastructures publiques de base. Au terme de cette première année d’exercice du PIDMA, une mission de la Banque, en charge de sa supervision est en séjour d’une semaine à Yaoundé, question de « donner un avis sur l’état d’avancement du projet et notamment relever les aspects qui nécessitent plus d’attention », selon Manievel Sene, chef de la mission. Son équipe et lui ont été reçus en audience lundi au ministère de l’Agriculture et du
Développement rural (Minader). Occasion de dire au ministre Henri Eyebe Ayissi qu’« il y a un retard énorme dans la structuration des coopératives. Elles peinent à avoir des statuts conformes et sans ces textes, impossible de financer leurs activités dans les règles ». Patrick Mvondo Nna, directeur des études des programmes et de la coopération affirme avec regret que « l’immatriculation des coopératives gelée depuis plus de trois ans au Cameroun est un véritable handicap à la valorisation du monde paysan en général. 300 coopératives devraient être financées dans le cadre
du PIDMA mais cette question d’immatriculation est la cause d’un an de retard ». Le chef de la mission de la BM explique également qu’il faut améliorer le système semencier, en termes de productivité et de distribution. Il relève enfin que le Cameroun est en retard dans le règlement de sa contrepartie, 600 millions de F par an, dans le financement du PIDMA.  Sur ce point, les responsables du Minader sollicitent un peu de patience, compte tenu de la situation qui prévaut actuellement au Cameroun.

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