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Dossier de la Rédaction

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Paul Biya à Paris au sommet COP21

C’est en ardent défenseur de la cause environnementale que le président de la République prendra la parole cet après midi à la tribune onusienne, pour faire entendre la voix du Cameroun.

Arrivé avant-hier  dans la capitale française en compagnie de son épouse, Chantal Biya, le président de la République, Paul Biya, prend part ce jour au sommet organisé en ouverture de la 21e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ou COP21. Les assises qui ont pour cadre le Centre de conférence du Bourget situé au nord de Paris, verront la participation de près de 150 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que de 40.000 délégués. 2.800 gendarmes et policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité du site. Les illustres hôtes de la France seront accueillis solennellement à leur arrivée au lieu des cérémonies par le président de la République française, François Hollande et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki- moon.

 Selon le programme rendu public pour la circonstance, la cérémonie officielle d’ouverture de la COP21 est prévue à 11h locale (même heure au Cameroun). Elle sera suivie d’une suspension de séance et de la photo de famille qui immortalisera l’événement. Puis auront lieu successivement la première série de discours de chefs d’Etat et de gouvernement et le déjeuner offert en l’honneur de ces personnalités. Durant la deuxième série de discours à la reprise des travaux, le président de la République  prendra la parole du haut de la tribune onusienne pour faire entendre la voix du Cameroun sur les changements climatiques. Paul Biya qui interviendra après son homologue de Chypre et juste avant le chef de l’Etat tchadien devrait plaider pour des actions urgentes et globales de la communauté internationale pour contenir le réchauffement global de la planète en deçà de 2°C. 

C’est donc en ardent défenseur de la cause environnementale que Paul Biya est arrivé samedi dernier à Paris. Pour le chef de l’Etat, la question des changements climatiques qui va être débattue dans la capitale française dès ce jour est vitale, dans la mesure où elle engage l’avenir des nations et des hommes, riches ou pauvres. Elle mérite, par conséquent, une attention toute particulière de la communauté internationale.

Urgence signalée

Dans l’importante déclaration qu’il avait faite le 17 décembre 2009 au Sommet mondial sur les changements climatiques à Copenhague (Danemark), Paul Biya avait signalé, comme pour bien alerter les esprits, que « la survie de l’espèce humaine » en dépend. Il ajoutait alors qu’ « il y a urgence » à agir vite, car « déjà certains dommages causés par les changements climatiques sont irréversibles ». Pour conclure son propos, le président de la République avait lancé du haut de la tribune onusienne, un appel à l’arrêt de « l’autodestruction » avant qu’il ne soit trop tard.

Le fait que la question des changements climatiques qui se pose aujourd’hui avec une plus grande acuité préoccupe tant le chef de l’Etat n’est pas fortuit.  Humaniste clairvoyant, Paul Biya ne pouvait rester indifférent à tout ce qui constitue une menace pour l’homme. D’où son intérêt pour toutes les problématiques relatives notamment à la déforestation, à la désertification, à la pollution des fleuves et des nappes phréatiques, à l’appauvrissement de la biodiversité, à la recrudescence des inondations, au déplacement des populations en raison de la dégradation de l’environnement…

Engagement sans faille

L’autre raison et non des moindres de l’engagement de Paul Biya, pour la question des changements  climatiques est que le Cameroun est à l’instar des autres pays africains fortement touché par les conséquences néfastes du réchauffement climatique sur l’agriculture, l’élevage, l’énergie, les écosystèmes, la santé humaine, etc. Alors que ces pays ne participent que très faiblement à l’émission des gaz à effet de serre. A titre d’illustration, on a assisté impuissant, ces dernières années, à l’assèchement du Lac Tchad dont la superficie est passée de 26.000 km2 dans les années soixante à quelque  2000  kmaujourd’hui. Avec des conséquences dramatiques pour des milliers de familles riveraines de cette étendue d’eau.

Pour faire face aux défis des changements climatiques, le président de la République a toujours plaidé pour une action mondiale solidaire et urgente de la communauté internationale. Le Cameroun est, en effet, convaincu que le phénomène global des changements climatiques requiert des solutions globales.

Au total, les positions exprimées par le président Paul Biya sur la question des changements climatiques placent le Cameroun, parmi les pays les plus déterminés à promouvoir une politique environnementale ambitieuse. Les accords à minima conclus, ces dernières années, sans objectifs chiffrés contraignants ne correspondent pas aux attentes de Yaoundé qui appelle de ses vœux la conclusion à Paris d’un accord apte à réduire efficacement et durablement le réchauffement climatique.  

 

 

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