Rappel fait hier lors des festivités marquant la 28e édition, présidée par André Mama Fouda, représentant personnel de la première dame, Chantal Biya hier à Yaoundé.
Les populations de Yaoundé, toutes catégories et sexes confondus, se sont levées comme un seul homme pour prendre part aux manifestations marquant la 28e édition de la Journée mondiale contre le Sida et la clôture de la 15e Semaine nationale de lutte. Une communion d’esprit qui témoigne de la volonté du Cameroun à vaincre cette maladie sournoise qui continue de décimer des milliers de personnes. A cette occasion, plusieurs membres du gouvernement, des ambassadeurs, des représentants des institutions onusiennes, des Ong, des acteurs de la société civile, des jeunes sont venus prêter main forte au ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, président du Comité national de lutte contre le Sida, (Cnls), représentant personnel de la première dame, Chantal Biya.
Placée sur le thème : « Zéro nouvelle infection à Vih, Zéro discrimination et zéro décès liés au Sida », la 28e célébration avait une coloration spéciale. C’est au cours de cette année que la première dame camerounaise, Chantal Biya a reçu le titre d’ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA par cette instance onusienne. Ceci en reconnaissance de son implication acharnée dans le combat contre cette pandémie. Et Francine Fouda, secrétaire exécutif du Recap+ (Réseau des personnes vivant avec le Vih-Sida), a déroulé les actions positives initiées à l’endroit des malades du Vih. « Beaucoup de choses ont été faites,, mais le meilleur reste à venir. Je remercie le chef de l’Etat, Paul Biya et la première dame, Chantal Biya et tous les partenaires dans l’achat des ARV qui n’ont pas connu de rupture de stocks cette année », a-t-elle indiqué.
A sa suite, le secrétaire exécutif de l’Ong Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, Jean Stéphane Biatcha, a réitéré l’engagement sans relâche de la présidente- fondatrice qui, depuis deux décennies, milite pour une solidarité agissante avec ses sœurs africaines en faveur de cette lutte. Et le directeur-pays de l’Onusida, Claire Mulanga Tshidibi de rassurer l’assistance : « Nous sommes sur la voie rapide pour mettre fin au Vih-sida. Nous disposons de tout ce qui est nécessaire pour briser la trajectoire de cet ennemi. Il ne faut pas céder à la complaisance », a-t-elle rappelé.
Aux femmes enceintes, le Minsanté a lancé un appel : « Aujourd’hui presque partout, on arrive à avoir des résultats de l’ordre de 98 % de femmes enceintes séropositives qui donnent naissance à des enfants sans Vih. S’il vous plaît les femmes et les associations féminines suivez les jeunes filles enceintes dans vos quartiers. Demandez-leur d’aller à l’hôpital et de faire le test. Ainsi, elles seront mises sous traitement. Aujourd’hui, nous sommes engagés dans une marche globale », a-t-il conclu.
