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Droits de l’Homme en RDC: Passe d’armes entre Kinshasa et l’ONU

Les deux parties restent divisées sur le récent rapport dénonçant de graves violations des droits politiques et des libertés dans le pays. Alors que les rapports entre l’Organisation des Nations unies (ONU) et le gouvernement congolais sont tendus depuis quelques mois, le dernier rapport conjoint Bureau des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUH) – Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) est venu les empoisonner de plus belle. Il ressort dudit rapport qu’au cours de l’année 2015, la République démocratique du Congo a connu une restriction des libertés publiques et de graves atteintes aux droits de l’homme. Ce texte publié mardi dernier relève que ces nombreuses violations se caractérisent généralement par des menaces, des arrestations arbitraires et l’instrumentalisation de la justice contre les opposants, les activistes de la société civile et les professionnels des médias.

Publié à un an de la présidentielle dans le pays, ce rapport met à l’index la police et l’Agence nationale de renseignement (ANR), accusées d’enlèvements, de brutalités et d’intimidations à l’endroit de tout subversif au pouvoir du président Joseph Kabila Kabange. Le texte fait état d’au moins 649 personnes arrêtées et détenues arbitrairement entre janvier et septembre derniers, avec plus de 20 exécutions sommaires. Le BCNUH et la MONUSCO constatent également que la majorité de ces violations ont lieu dans les provinces de Kinshasa, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Kasaï oriental.

LA réaction ne s’est pas fait attendre du côté de Kinshasa qui regrette un manque d’objectivité et dénonce des imprécisions, des contre-vérités, des accusations gratuites et un procès d’intention qui caractérisent ce rapport. Le gouvernement congolais parle plutôt d’un rapport de mauvaise foi visant à ternir l’image des forces de sécurité. «Le Bureau conjoint fait preuve de partialité dans son rapport. Il se fait l'avocat de l'opposition politique, des acteurs des médias, de la société civile qu'il présente comme des victimes... Comme s'il ne s'agissait que de saints hommes irréprochables», se défend Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, garde des Sceaux. Même s’il reconnaît certes quelques dérapages survenus dans l’exécution des missions des services de défense et de sécurité, il évoque cependant des obligations légales auxquelles sont soumis tous les citoyens et réclame au camp adverse des faits avérés pour mieux vérifier ces accusations.

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