Diageo Guinness Cameroon et la GIZ sont partenaires pour « un meilleur accès à l’eau et à l’hygiène en zone rurale ». Conclu en 2014, ce partenariat est opérationnel depuis janvier 2015 et devrait se poursuivre en 2016. Il est question pour les deux organismes, de se donner la main pour construire des ouvrages d’alimentation en eau, tout en organisant des campagnes de sensibilisation et d’information en matière d’hygiène et salubrité au bénéfice des populations ciblées dans 13 localités des communes d’Ayos, Bamendjou, Nkongzem et de Koutaba. Au terme d’une année d’activités, Diageo Guinness Cameroon et GIZ ont récemment organisé à Yaoundé, sous le parrainage du ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), une cérémonie de lancement officiel des activités de leur partenariat. C’était aussi l’occasion de signer les conventions les liant aux différentes mairies partenaires.
Sandie Paho Handou, représentante de Guinness explique que ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Water of Life » du groupe Diageo, lequel a reçu un appui du GIZ dans la mise en œuvre de sa responsabilité sociétale. « Nous nous sommes donné pour objectif d’approvisionner en eau potable environ 100 mille personnes au minimum chaque année. Grâce à la GIZ, nous allons pouvoir faire deux fois plus en 2016 comme c’était déjà le cas cette année », assure Sandie Paho Handou. Sur le choix des localités bénéficiaires, cette source indique que chaque année, Guinness Cameroon reçoit des sollicitations des communes. Celles-ci sont examinées par un comité en charge d’étudier l’opportunité des demandes, eu égard aux coûts, aux besoins réels et à l’impact des installations sur les populations. En contrepartie, il est attendu des magistrats municipaux de localités bénéficiaires, de sensibiliser leur populations afin d’assurer la durabilité des installations.
Pour sa part, Petra Zimmermann-Steinhart de la GIZ assure que cette alliance stratégique s’inscrit en droite ligne du Partenariat de développement avec le secteur privé (DPP) de la GIZ. « Dans ce cas précis, il est question de mettre le sourire au visage de certaines populations du Cameroun, tout en minimisant les maladies hydriques ».
