Michel Platini restera suspendu jusqu’au 5 janvier 2016. Ainsi en a décidé, vendredi dernier, le Tribunal arbitral du sport (TAS). « La Formation arbitrale du TAS (...) a déterminé que le maintien de la suspension provisoire en cours n’était pas susceptible de causer un dommage irréparable à Michel Platini pour le moment », explique l’institution dans un communiqué.

La défense du Français n’avait pourtant aucun doute sur le fait que le TAS casserait la suspension de 90 jours infligée à Platini, et à Sepp Blatter également, en octobre dernier par la commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (FIFA). Une décision faisant suite à l’affaire d’un paiement, par Sepp Blatter à Michel Platini en 2011, pour un travail effectué en 2002.

Toutefois, cette sanction ne sera pas prolongée au-delà du 5 janvier, le TAS estimant que cela pourrait influencer le déroulement de l’élection à la présidence de la FIFA, à laquelle Michel Platini espère encore être candidat. Pour le moment, son dossier a été écarté et ne sera examiné qu’à l’issue de sa sanction. Le président toujours suspendu de l’UEFA n’a donc pas pu assister au tirage au sort de l’Euro 2016, samedi dernier. Alors qu’il devait être entendu sur cette affaire par la justice interne de la Fifa d’ici le 18 décembre, Platini a décidé de ne plus se présenter à l’audience, estimant qu’il s’agit d’un « simulacre de justice ».