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Le génie « Noir » dévoilé au Colloque sur la traite négrière

colloque-traite-negriere-camerounDes hommes et des femmes Afro-Américains étaient au centre d’une exposition-photos à l’université de Yaoundé I vendredi dernier.

Des portraits des grands inventeurs descendants d’esclaves en Afrique et dans les Amériques en grand format, accrochés sur les troncs d’arbres qui se dressent le long des escaliers menant à l’université de Yaoundé I.

Une exposition loin des galeries, pour retenir l’attention de nombreux étudiants et visiteurs. C’est que toutes ces grandes figures noires ont inventé  en majorité des appareils du quotidien. De Marie Van Britte Brown, inventrice de la caméra de surveillance à Patricia Barth « mère » de la sonde laserphaco qui permet d’augmenter la précision et les résultats de la chirurgie de la cataracte en passant par W.A Lavalette, inventeur des rotatives de presse (imprimerie) et Garett Morgan, créateur des feux de circulation routière automatique et du masque à gaz, le public a fait des découvertes. « Les Noirs sont capables eux aussi de grandes inventions. La traite négrière a eu des mauvais points certes, mais elle a donné naissance aux génies à la peau noire », confie Valérie Aboe, étudiant de la Faculté des arts et sciences humaines (Falsh) de l’UYI. C’était à l’occasion de l’exposition initiée lors du colloque international avec pour thème : « Mémoires de la Traite négrière et descendants d’esclaves en Afrique et dans les Amériques », vendredi dernier à l’université de Yaoundé I.

Au cours de cette rencontre financée par l’Unesco, le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo, vice-président de la Commission nationale pour l’Unesco qu’accompagnait le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, il a été question pour la crème universitaire du Cameroun et celle des autres pays d’Afrique de présenter les inventions scientifiques et techniques réalisées par les savants et inventeurs descendants d’esclaves des Amériques. Ceci dans l’optique de célébrer ce génie « Noir » encore occulté. « Ce thème rappelle la souffrance et les humiliations subies par des millions d’Africains, mais cette épreuve a permis l’éclosion des Louis Amstrong, Richard Wright, etc. », a relevé le Pr. Jacques Fame Ndongo.

Aux chercheurs camerounais et africains, Christian Ndombi, chef du secteur culture au bureau régional multi-sectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale a instruit : « Vous avez un devoir, voire une mission, par vos recherches, de nous aider à mieux connaître notre histoire. Car, quand on traîne un passé sans le connaître, tout ce que l’on entreprend est hypothéqué ». Le volet recensement des lieux historiques de la traite et de l’esclavage des Noirs peu connus en Afrique et dans les Amériques n’a pas été omis. Concomitamment à d’autres aires géographiques, le Cameroun ne sera pas en reste en tant qu’importante plaque tournante, jusqu’ici peu étudiée du trafic des esclaves dans le Golfe de Guinée.colloque-traite-negriere-cameroun

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