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Dossier de la Rédaction

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Neuf morts dans un attentat-suicide à Kolofata

L’un des deux garçons qui portait une charge explosive s’est échappé après une poursuite folle par un membre du comité de vigilance.

 

L’explosion s’est produite, vendredi dernier, tôt le matin autour de 6h, non loin du lamidat de Kolofata, confirme le préfet du département du Mayo-Sava, Babila Akaou. Son état-major et lui se sont rendus sur les lieux quelques minutes après l’attentat. Ils ont été rejoints par le général de brigade, Jacob Kodji, commandant de la 4e région militaire interarmées (RMIA 4). Selon les déclarations faites par ces autorités administratives et militaires, la particularité de cet attentat de Kolofata réside dans le fait que ce sont deux jeunes garçons de moins de seize ans qui étaient porteurs de charges explosives contrairement aux scènes habituelles qui mettaient en scène des jeunes filles.

Selon plusieurs témoignages concordants des riverains, les deux garçons sont sortis d’une maison en criant à tue-tête : « Boko Haram … Boko Haram !!! ». C’est juste au moment où la population affluait pour comprendre ce qui se passe que le premier a fait exploser sa charge. Sur le champ, il a causé la mort de huit personnes, dont lui-même et en a blessé 22 autres. Cette situation a attiré l’attention d’un membre du comité de vigilance qui s’est mis à la poursuite du second terroriste placé non loin de l’endroit du premier drame. Ce dernier cherchait lui aussi un lieu de grand attroupement pour faire exploser sa charge. Effrayé par la machette que brandissait le membre du comité de vigilance, il a pris la fuite, laissant ainsi échapper la charge explosive qu’il transportait. Malheureusement, pour le membre du comité de vigilance, le garçon parvient à lui échapper. Il a fondu dans la nature sans laisser de traces.

S’agissant du bilan final, l’un des 22 blessés a succombé plus tard, ce qui a porté le nombre de victimes à neuf dont le kamikaze et 21 blessés d’après les déclarations du préfet du Mayo-Sava. Le général de brigade Valère Nka, commandant en second de la Force multinationale mixte (FMM) et le préfet du Mayo-Sava ont apporté leur réconfort aux blessés internés à l’hôpital régional de Maroua et une structure hopitalière dans le Mayo-Sava.

 

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