Le gouverneur de l’Est, Grégoire Mvongo, a constaté le bon déroulement du scrutin. Plusieurs milliers de réfugiés électeurs centrafricains ont voté dimanche dernier dans une quinzaine de sites, répartis sur l’étendue du territoire camerounais. La région de l’Est a accueilli la plus grande majorité d’électeurs. Il était question pour eux de se prononcer par oui ou non sur l’adoption d’une nouvelle Constitution. Le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, a visité quelques bureaux. Il était accompagné du responsable du Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés (Unhcr) de Bertoua, Jozep Zapater.

A Gado-Badzéré (arrondissement de Garoua-Boulaï), sur les 13 bureaux de vote retenus, Joseph Prince Kpokpolingou, coordonnateur des élections mandaté par l’Autorité nationale des élections (Ane), a relevé que  « grosso modo, le vote s’est déroulé dans de très bonnes conditions ici. Les autorités camerounaises ont facilité le processus ».

A Bétaré-Oya, plus de 2000 électeurs étaient inscrits. La nouveauté ici, c’est que tout a été concentré dans un même site, à Ndokayo. «Les réfugiés chrétiens ont souhaité avoir un bureau de vote au centre urbain. Mais nous avons décidé de tout concentrer à Ndokayo, où les chrétiens ont voté aux côtés des musulmans. Nous pensons que cela facilite l’intégration des Centrafricains», confie Simon Etsil, sous-préfet de Bétaré-Oya. Le gouverneur Mvongo a visité plusieurs bureaux de vote comme ceux de Guiwa-Yangamo (arrondissement de Ngoura) et Mandjou. Dans la Kadey, selon le préfet Emmanuel Halpha, tout s’est également bien déroulé.

Globalement satisfait, Jozep Zapater a exprimé la gratitude du HCR à l’Etat du Cameroun, pour des dispositions pertinentes prises, pour le bon déroulement de ce vote référendaire sur son territoire. Le résultat attendu déterminera l’adoption ou non d’une nouvelle Constitution en Centrafrique.