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Dossier de la Rédaction

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Le chantier de l'Autouroute Yaoundé-Nsimalen bouge

Avec la saison sèche en cours, le constructeur est en train d’achever le traitement des marécages.

 

On le savait déjà, il y a eu quelques manquements au niveau des études de réalisation du projet d’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Notamment concernant la méthode de traitement des neuf marécages identifiés sur les dix premiers kilomètres du projet, en section rase campagne. Visiblement, le maître d’ouvrage (ministère de l’Habitat et du Développement urbain -Minhdu), le constructeur (China Communications Construction Company Limited –CCCC) et la mission de contrôle se sont accordés sur « une solution qui tienne compte du drainage des eaux souterraines et garantisse la stabilité de l’œuvre », indique Armand Romuald Ndjiba Bami, directeur des opérations urbaines au Minhdu. Et sur les cinq premiers kilomètres, dont les emprises sont libérées et où le chantier bat son plein, l’on constate que le traitement des marécages est la priorité.

Des dizaines de camions font la navette entre la carrière de Menkan et le chantier, où ils déversent des gravats pour remblayer les marécages. A ce jour, « sur les six marécages identifiés dans la zone libérée, le traitement des trois premiers est déjà achevé. On profite de la saison sèche pour avancer rapidement », affirme Mohamed Ayari, chef de la mission de contrôle. A date, l’on estime à « environ 30% le taux d’avancement des travaux, contre une consommation des délais d’environ 50% ». Le constructeur veut rattraper ce retard. Il espère alors que les cinq derniers kilomètres de la section rase campagne seront bientôt libérés, pour que les trois derniers marécages soient rapidement traités afin de se mouvoir sur l’ensemble des dix kilomètres qui le concerne. « Néanmoins, d’ici juin 2016, ce chantier sera plus intéressant à voir », assure Mohamed Ayari.

A propos de la libération des emprises, le directeur des opérations urbaines au Minhdu indique que « des mesures sont prises pour la délibération des emprises relevant du département du Mfoundi ». Le décret d’indemnisation a été signé le 17 août 2015. Par ailleurs, ajoute-t-il, « le Premier ministre nous a instruit de redresser l’expertise qui a été faite au départ, en tenant compte des modifications intervenues dans le projet. La nouvelle expertise sera donc transmise incessamment aux services du PM ».

A ce niveau, l’option gouvernementale est d’évoluer en mode étude-réalisation. « Nous sommes en train d’examiner les offres des entreprises, après l’autorisation de gré-à-gré que nous a donnée le ministre en charge des Marchés publics. D’ici début janvier, les dossiers seront à son niveau pour la signature des marchés », explique Armand Romuald Ndjiba Bami. Il précise, par ailleurs, que la section urbaine sera construite en trois lots. Concernant les mesures d’indemnisations, « l’une des recommandations de la dernière session de pilotage était que les constructeurs, par le biais de l’expert Louis Berger, puissent accélérer l’une des pièces maîtresses des études qui est le tracé en plan, pour permettre de libérer les emprises et les réseaux qui s’y trouvent ». Globalement, la première partie de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen devrait s’achever en 2017 et la seconde partie en fin 2018.

Félicité BAHANE N.

 

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