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Dossier de la Rédaction

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Diplomatie active

L’appel du président Paul Biya en vue d’une réponse globale à la menace globale du terrorisme largement entendu en 2015.


Face au défi sécuritaire, le Cameroun a su, tout au long de l’année 2015, opposer une résistance farouche. La préservation de l’intégrité du territoire national et les importants revers infligé aux agresseurs sont, avant tout, à mettre à l’actif de la vaillance et du professionnalisme de nos forces de défense et de sécurité, de même qu’à l’engagement et au courage des populations. Dans son message à la nation au soir du 31 décembre 2015, le chef de l’Etat a tenu à rendre un vibrant hommage à tous les acteurs internes d’une synergie gagnante contre la nébuleuse djihadiste. Tout autant, le président Paul Biya a exprimé sa gratitude à l’endroit des nombreux pays amis qui apportent au Cameroun leur soutien dans cette lutte.

Le fait que le Cameroun ait su rallier un large éventail de partenaires à sa lutte déterminée contre la menace terroriste ne relève pas du hasard. Il s’agit de l’aboutissement logique de l’intense activité diplomatique que le chef de l’Etat mène avec opiniâtreté depuis près de deux ans. C’est lors du sommet de Paris sur la sécurité au Nigeria, le 17 mai 2014, que le président Paul Biya est monté au créneau pour sa première grande offensive diplomatique face aux menées de la secte islamiste dans la région de l’Extrême-Nord. « Nous sommes ici pour déclarer la guerre au Boko Haram. On va le poursuivre et on vaincra cette chose terroriste, parce que les inconvénients sont nombreux », avait alors déclaré le chef de l’Etat à la presse, après avoir fait observer que le problème Boko Haram avait cessé d’être uniquement un problème nigérian pour devenir un problème régional voire continental.

Répondant aux vœux du corps diplomatique le 8 janvier 2015, le chef de l’Etat relevait le caractère global de la menace dont le Cameroun est l’objet. « A menace globale, riposte globale », avait-il souligné à ce sujet, avant de conclure que telle devait être la réponse de la communauté internationale et notamment de l’Union africaine et de nos organisations régionales. Depuis lors, Paul Biya n’a eu de cesse de défendre et promouvoir une stratégie diplomatique frappée au coin du bon sens. Celle qui veut que la mobilisation de la communauté internationale soit la seule option crédible et efficiente permettant de lever « la menace que représentent les djihadistes, Boko Haram et autres Shebabs ».

A bien des égards, l’offensive diplomatique du chef de l’Etat en vue d’une mobilisation globale contre le terrorisme a largement fait tache d’huile. En janvier 2015, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine a autorisé le déploiement de la Force multinationale mixte de 7500 hommes, aujourd’hui active sur le théâtre des opérations, avec l’implication des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad. Cette décision de l’UA a ouvert la voie à une saisine du Conseil de Sécurité des Nations unies en vue de l’adoption d’une résolution. Saisissant l’occasion de la visite d’Etat au Cameroun du chef de l’Etat français François Hollande, le 3 juillet 2015, le président Paul Biya a appelé la France à user de toute son influence auprès des autres grandes puissances, membres permanents du Conseil de Sécurité, afin que celui-ci s’engage résolument pour mettre un terme à la tragédie perpétrée par les terroristes. En tant qu’artisan de la coopération internationale exemplaire et dynamique qui porte aujourd’hui de bons fruits, Paul Biya peut à bon droit se féliciter du soutien multiforme dont le Cameroun et les autres pays en première ligne face à Boko Haram ont reçu de l’ONU et de certaines grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Allemagne).


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