La plupart des chrétiens ont préféré célébrer la transition dans la prière, la louange, l’adoration dans les églises vendredi dernier à Yaoundé.

Béatrice N. est une fidèle chrétienne d’une église dite réveillée. Depuis quelques années, c’est à la chapelle de Biyem-Assi à Yaoundé qu’elle prend part à la veillée de prière organisée par son pasteur pour la traversée vers l’année nouvelle. « Je préfère passer mon temps dans la prière jusqu’au matin afin de confier 2016 à Dieu, sans qui, je ne suis rien. C’est lui qui me donne le souffle. J’ai fait mon choix », lâche la jeune dame.

A Etoudi, plus précisément à la chapelle Marie Médiatrice, c’est le plein d’œuf. De nombreuses familles sont venues confier leurs projets et leur vie au Seigneur. « C’est devenu une tradition de nous recueillir tous. C’est l’occasion idéale de confier tout à celui qui nous donne la vie. Nous lui rendons grâces de nous avoir conduit à bon port jusqu’en 2016. Surtout quand on est conscient que beaucoup n’ont pas pu être là aujourd’hui », poursuit François Etoundi, un fidèle.

A la paroisse Galilée de Rue-Manguiers, la scène est identique. « Nous avons des visages que nous n’avons jamais vus lors des jours de culte. C’est la preuve que les uns et les autres sont de plus en plus conscients de la place que Dieu occupe dans nos cœurs. Nous avons veillé dans la prière jusqu’au matin, en sachant que le Seigneur sera le pilote de toutes mes activités cette année », conclut Pauline Mandjana de la JAPE.

Au fil des ans, de nombreux fidèles ont fini par comprendre que l’Eglise est un asile sûr pour la transition vers la nouvelle année. Et pour les accompagner dans la foi, les pasteurs et prêtres rivalisent d’ingéniosité. Au programme de la nuit de prière, figurent le culte animé par des chorales, des études bibliques, des prières d’intercession, des impositions des mains par les consacrés, la méditation, les louanges et l’adoration. Des ingrédients qui augmentent  la foi et l’assurance d’une belle année en chaque chrétien.