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Dossier de la Rédaction

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Deux otages libérés à Tibati

Eleveurs, ils ont eu la vie sauve grâce au 33e BRIM.

Deux otages libérés le 1er janvier dernier. Trois preneurs d’otages tués dont l’un a été retrouvé mort le lundi, 04 janvier dernier au bord du fleure Maour. Un autre bandit toujours en fuite. Une somme de 600.000 F retrouvée. Tel est le bilan de l’expédition menée depuis le mardi, 29 décembre dernier. Selon, le lieutenant-colonel Dominique Njoka, commandant le 33e Bataillon d’infanterie motorisée, la collaboration de la population via le comité de vigilance a été pour beaucoup afin de venir à bout des preneurs d’otages. Retour sur les faits.

Le 29 décembre dernier, quatre malfrats investissent la bergerie du nommé Alhadji Ousmanou Djouli. Cet éleveur vivant dans la brousse de Ngatt dans l’arrondissement de Tibati ne se doute de rien. Ils enlèvent son fils et deux bergers qu’ils conduisent à leur cachette, juste au niveau des chutes sur le fleuve Maour. Selon le commandant du 33e BRIM, ils relâchent l’un des bergers afin d’aller exprimer leur désidérata. Ils réclament alors une rançon de 7 millions de F. Les deux autres otages sont ligotés à un arbre en attendant la rançon pour procéder à l’échange. Une fois au village, le berger passe l’information. De fil en aiguille, un dispositif sécuritaire se met en branle. La filature suivra le lendemain, jeudi 30 décembre à 21h30 avec le soutien du 33e BRIM aux gendarmes de la ville de Tibati.

Un groupe de notables Mbororo appuie les forces de défense ainsi que quatre membres du comité de vigilance. Ils organisent une battue dans la brousse si bien qu’en fin de soirée, ils se trouvent au lieu de l’échange d’otages. Des échanges de feu nourris laissent sur le carreau, l’un des preneurs d’otages. Un autre, gravement blessé, jette son arme avant de plonger dans le fleuve. Les deux autres prennent la fuite et lâchent leurs victimes.

Deux otages sont sains et saufs, en l’occurrence Oumarou Laminou 14 ans et Yaouba Alhonjuli, 23 ans. Ce coup de filet de nos forces de l’ordre rentre dans le train de mesures sécuritaires édictées par le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar. Il avait annoncé juste après le discours du chef de l’Etat qu’il mènera une bataille féroce aux preneurs d’otages qui sévissent depuis quelques années dans la région de l’Adamaoua, connue pour être le cheptel bovin camerounais.

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