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Dossier de la Rédaction

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Service après-vente, garantie, distribution: Les réalités de chez nous

Les périodes de garantie, de même que l’échange ou le remboursement de marchandises défectueuses ne sont pas respectés des commerçants. Charles Ndjifang, étudiant friand d’appareils électroniques, se dit épuisé des rendez-vous fictifs que lui donne son fournisseur de téléphones à l’avenue Kennedy à Yaoundé. « J’ai acheté dans sa boutique, un smartphone de 45 000 F dont la batterie se déchargeait après moins d’une heure d’utilisation, pourtant il y a marqué sur le carton de description 4 heures d’autonomie. Je suis revenu vers lui dès que j’ai constaté le problème, donc dans les délais ». A ce moment, explique le jeune homme, le commerçant refuse catégoriquement d’échanger et le téléphone et la pièce défectueuse. Après âpres négociations, « il m’a donné un modèle de rechange qui, non seulement se décharge aussi vite, mais s’éteint lorsque je me connecte à Internet ». Après quoi, le commerçant lui a posé une série de lapins « il m’a donné plusieurs rendez-vous, mais chaque fois, il s’arrangeait à ne pas être là », regrette l’étudiant. Toujours à l’avenue Kennedy, Aziz, un des gérants de boutique, explique que des garanties existent en fonction de la qualité du téléphone. « Il y a des appareils pour lesquels on accorde une période d’un mois, d’autres de trois mois, voire un an. Mais si le problème doit engendrer de nouvelles dépenses, on ne peut pas faire grand-chose puisque que nous sommes que des revendeurs et que nous avons acheté ces téléphones tels quels. On risque tourner à perte si on se lance dans les réparations et changements de pièces ».

Pourtant, la loi régissant l’activité commerciale au Cameroun récemment promulguée indique que : « Le remplacement ou la réparation du bien doit être effectué gratuitement. Tous les frais (main d’œuvre, fourniture de bien) sont à la charge du commerçant concerné. Si le vendeur se retrouve dans l’incapacité de réparer ou de remplacer le bien, il est tenu d’en rembourser le prix sans délais ». En outre, le vendeur est tenu d’assurer la livraison, l’installation et la mise en service du bien acheté.

Pour ce qui est de la distribution des produits sur le marché, la nouvelle loi prévoit que les commerces en gros et en détail s’effectuent désormais dans des locaux distincts. Or, dans la pratique, de nombreux commerçants dans l’agro-alimentaire, l’électronique entre autres se livrent à ces deux modes de distribution dans le même espace de vente. Dans une quincaillerie réputée dans la ville de Yaoundé, le responsable des ventes n’est pas encore informé de la nouvelle disposition visant à tenir une comptabilité distincte. « Nous vendons aussi bien en gros qu’en détail. Les commandes peuvent aller d’un sac de ciment à 500, 1000, voire plus. Il suffit de demander », affirme-t-il. Pareil dans une des poissonneries du marché du Mfoundi où la vente en gros et détail se porte bien. « Les agences sont approvisionnées en fonction de la consommation des ménagères qui y font leurs achats quotidiens ainsi que des commandes de gros que nous recevons de certains clients », explique l’un des responsables de l’agence. Une période d’un an est prévue pour permettre aux commerçants de se conformer aux nouvelles dispositions de la loi.

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