Après les fêtes de fin d’année, les articles n’ayant pas été écoulés rentrent soit dans les stocks, pour d’autres, soit les prix sont revus à la baisse.
La plupart des supermarchés et autres magasins ont de nombreux invendus. Au lendemain des fêtes de fin d’année, les marchandises acquises exceptionnellement pour l’occasion sont toujours exposées dans les rayons. C’est notamment le cas des jouets, des sapins et autres accessoires de décoration. Selon les responsables de ces commerces, c’est le même rituel qui se perpétue dès le mois de janvier. Certains expliquent qu’un certain nombre de clients reviennent souvent acheter ces mêmes articles en début d’année. Tout simplement parce que certains magasins optent pour les soldes. « Si une poupée coûtait, par exemple, 3 000 F pendant la période des fêtes, son prix est revu à la baisse après décembre. Entre 2 500 et 2 000 F », explique le responsable d’un magasin de la place. C’est le même procédé concernant l’arbre de Noël. Un déstockage dont profitent des clients qui, même après Noël, se procurent le sapin et le garde pour la fin d’année prochaine.
Par contre dans d’autres supermarchés, pas question de déstockage. Les articles n’ayant pas été écoulés rejoignent tout simplement les stocks. Il s’agit notamment de l’arbre de Noël et de ses accessoires. Pour les poupées, voiturettes et autres jouets c’est un peu différent. Ils sont réintégrés dans le rayon habituel et sont vendus tout au long de l’année. « Les occasions d’achats ne manquent pas. Les parents et amis achètent les jouets pour les offrir à leurs enfants à l’occasion d’anniversaire ou pour n’importe quelle autre circonstance. « Nous gardons les mêmes prix », explique le responsable d’un supermarché. Dans une autre grande surface de la ville, un des responsables indique qu’en matière d’invendus, il y a très peu d’articles de fêtes de fin d’année qui restent dans les rayons. « Nous avons étudié la demande et les besoins de nos clients. Ce qui fait qu’en termes de quantité, nous savons comment nous approvisionner pour ne pas crouler sous le poids des invendus, surtout en ce qui concerne les sapins », explique-t-il.
