L’indisponibilité des infrastructures et des problèmes financiers entre autres, évoqués dans un communiqué signé la semaine dernière par la LFPC.
Ce qui était pressenti a fini par être confirmé, vendredi dernier, à travers un communiqué conjoint signé par la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC) et l’Association des clubs d’élite du Cameroun (ACEC).
Ainsi, au regard des difficultés liées à l’indisponibilité des infrastructures, à la confection des licences en ligne et du retard accusé par le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dans le déblocage des subventions, la LFPC et l’ACEC ont convenu de reporter le début du championnat de Ligue 1, initialement prévu ce 16 janvier, au 30 janvier 2016. La première journée de Ligue 2 se jouera, quant à elle, le 3 février 2016. Par ailleurs, la participation de plus de trois joueurs de l’Union de Douala et de Coton Sport de Garoua au Championnat d’Afrique des nations au Rwanda est également évoquée. Il s’agit là du troisième renvoi du lancement du championnat professionnel, programmé une première fois le 9 janvier dernier.
Au plan infrastructurel, l’organisation du championnat, cette saison, est un véritable casse-tête pour la LFPC. En effet, sur dix-neuf stades régulièrement utilisés dans le cadre de l’organisation des championnats de Ligues 1 et 2, seulement huit sont disponibles. Les autres ayant été réquisitionnés, soit pour des besoins des CAN 2016 et 2019, soit pour l’engazonnement des aires de jeu par la Fécafoot. D’où la nécessité et l’urgence de trouver non seulement des terrains de substitution, mais également d’améliorer qualitativement ceux existants. On enregistre, en effet, des aires de jeu accidentées, des main-courantes, toilettes et vestiaires inexistants, des murs d’enceinte abîmés, une absence de points d’eau et de l’électricité. Mais, les réfections tardent à être effectuées. « Pour le moment, les travaux sont lancés depuis le 5 janvier dernier au stade municipal de Bamendzi. Mfou et Mbalmayo attendent les financements de la Ligue. Toutefois, les autorités municipales s'impliquent elles aussi dans le processus d'aménagement desdits stades. A ce jour, aucun stade n'est prêt à accueillir les rencontres professionnelles », confie Thérèse Pauline Manguele, secrétaire général de la LFPC.
