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Dossier de la Rédaction

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Tunisie: Le gouvernement au travail

L'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé lundi dernier  le remaniement ministériel.

La crise observée au sein du parti au pouvoir Nidaa Tounes  n’est pas complètement règlée. Mais en attendant, le nouveau gouvernement formé, il y a quelques jours, va se mettre en ordre de bataille.  L'Assemblée des représentants du peuple (ARP) en Tunisie a, en effet, approuvé lundi soir le remaniement ministériel proposé par le Premier ministre Habib Essid. D’après le chef du gouvernement  tunisien, « ce remaniement a été dicté par, d'un côté, un besoin de surcroît d'efficacité du rendement gouvernemental, et de l'autre côté, la mise en application des recommandations du projet relatif au budget de l'Etat pour 2016 ». Dans un climat politique tendu, avec des démissions en cascades, ces derniers temps, de plusieurs députés du parti Nidaa Tounes et à une remontée du parti islamiste Ennahda au Parlement, Habid Essid a tenu à être clair : « avec ce remaniement, je n'ai essayé de satisfaire aucun parti politique ... Je me suis limité à faire les changements qualifiés de nécessaires », a-t-il expliqué à la presse.

Le nouveau gouvernement compte 29 ministres. Trois femmes en font partie et occupent  les portefeuilles du Tourisme, de la Culture et de la Femme.  Par rapport au gouvernement précédent, la fonction de secrétaire d'Etat  disparaît. Quatorze personnalités ont ainsi payé les frais de cette restructuration. Par ailleurs,  la bonne gouvernance est un des leitmotiv de la nouvelle équipe gouvernementale avec la création du ministère de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption. Il est question pour ce nouveau département ministériel d’être  «  (…)  l'un des garants de la neutralité administrative et un rempart contre l'instrumentalisation politique », selon le Premier ministre tunisien.

Le nouveau gouvernement tunisien va se mettre au travail au moment où le pays s’apprête à commémorer les cinq ans de la révolution qui a fait chuter l’ancien président Ben Ali.  En effet, c’est au matin du 14 janvier 2011 que la rue a commencé à gronder contre le régime de Ben Ali, aux abois. Mais cinq ans plus tard, le pays pionnier du « Printemps arabe », cherche encore son équilibre politique et social. Il fait néanmoins l’exception dans le monde arabe d’une transition politique en douceur. Toujours est-il qu’aujourd’hui, la Tunisie fait face à une menace terroriste permanente. Au cours des derniers mois, elle a notamment connu trois attentats terroristes d’envergure. Le nouveau gouvernement  place ainsi la lutte contre le terrorisme au centre de son action.

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