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Dossier de la Rédaction

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Produits de consommation de masse: Le prix du riz ne bouge pas

Assurance donnée mercredi à Yaoundé par le Mincommerce et les opérateurs de la filière, réunis pour leur traditionnelle concertation de début d’année. La loi de finances 2016 a réinstauré un droit de douane de 5% sur l’importation du riz au Cameroun. Une mesure rentrée en application dès le 1er janvier. Depuis cette date également, il y a une spéculation sur le prix du riz sur le marché local. Mais à en croire le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, « il s’agit d’une spéculation verbale, parce que nous connaissons les stocks disponibles et le civisme des opérateurs de la filière. Il faut donc combattre cette spéculation verbale car malgré le changement, en l’état, pas besoin d’augmenter le prix du riz », a assuré le Mincommerce mercredi à Yaoundé. C’était à l’entame d’une série de concertations qu’il a tenue avec les opérateurs économiques des filières de production et de distribution des produits de consommation de masse. Les associations de consommateurs étaient également présentes à cette rencontre traditionnelle, visant l’évaluation de la situation du marché et la maîtrise de l’inflation. Tour à tour, les filières riz, poisson, huiles végétales, matériaux de construction, produits brassicoles, poulet et sucre sont passées devant le ministre.

A propos des 5% de droit de douane réinstaurés par le gouvernement, toutes les parties prenantes à la concertation constatent avec regret qu’ils auront forcément une incidence sur le prix du riz au cours de l’année. « Mais nous avons suffisamment de matière pour tenir encore quatre mois en moyenne », indiquent les importateurs. « C’est dire qu’on ne va pas augmenter les prix de sitôt », souligne le Mincommerce. L’on relève cependant que les besoins en riz au Cameroun tournent autour de 450 000 tonnes l’an. Et la production locale n’y contribue même pas de moitié, soit un peu plus de 200 000 tonnes l’an. Il y a donc un gap énorme, couvert par l’importation. Sauf qu’avec l’exonération du droit de douane, décidée en 2008 afin de lutter contre la vie chère, des abus se sont installés. Les chiffres de la douane indiquent une importation, sans frais de douanes, de 819 000 tonnes de riz au Cameroun en 2013 et près de 600 000 en 2014. Hélas, une bonne partie de ces importations est réexportée dans la sous-région. Voilà qui, entre autres, explique la réinstauration de la taxe.

Quant aux autres filières, tous les producteurs et distributeurs assurent que les stocks existent et que les prix ne devraient a priori pas changer cette année. Les raffineurs parlent d’ailleurs d’une embellie en vue, après la crise de 2015. Les producteurs locaux de ciment, quant à eux, se réjouissent de la nouvelle taxe sur l’importation, toutes choses qui vont leur permettre d’augmenter leur production et envisager une nouvelle baisse des prix de vente.

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