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Dossier de la Rédaction

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La lecture économique du Minepat du Discours du 31 décembre 2015

Hier, au cours d’une rencontre avec la presse, Louis Paul Motaze est revenu sur le discours de fin d’année du chef de l’Etat dans ses aspects économiques.

Hier à Djeuga Palace, la presse économique du Cameroun (Press Eco), dans toute sa diversité, a honoré le rendez-vous avec Louis-Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT). Un seul sujet au centre des échanges : le prolongement des analyses du discours du chef de l’Etat du 31 décembre 2015. Un discours fortement économique, a reconnu le ministre, en félicitant Press Eco de l’initiative. Les journalistes ont posé des questions allant du DSCE aux APE en passant par les projets de première génération, le climat des affaires, le plan d’urgence, etc.

S’agissant du DSCE que le président considère comme la boussole de l’économie  nationale, Louis-Paul Motaze a affirmé qu’il joue son rôle en tant que document-cadre qui guide les choix économiques. C’est pourquoi, selon lui, le Cameroun a pu résister aux chocs exogènes imposés par la chute des cours des matières premières, même si l’effondrement du baril du pétrole a durement affecté les recettes publiques. Il est question, a reconnu le ministre, d’augmenter la production agricole et de passer à la transformation pour maintenir la résilience économique dont a parlé le chef de l’Etat. Et la création de la richesse que générera la transformation des matières premières lancera l’industrialisation du Cameroun, dont le schéma-directeur est en cours d’achèvement. « Il faut sortir de l’économie de traite, savoir tirer avantage des secteurs productifs », a martelé le Minepat. C’est pourquoi, il pense qu’il faut davantage encourager les entreprises publiques et privées : « il faut comprendre leurs problèmes et les aider à être plus productives et compétitives à l’heure de l’entrée en vigueur des Accords de partenariats économiques », ajoutera-t-il.

Le déficit énergétique pourrait être le frein majeur, s’est inquiété un journaliste. Et le ministre de dérouler tous les grands projets en cours dans ce secteur : la mise en eau partielle du barrage de Lom Pangar, le plus important projet hydro-électrique. Celui de Mekin produit déjà le tiers de son potentiel. Le barrage de Memve’ele sera prêt en 2017. Ce sont des réalisations fortes, a expliqué le ministre. Certes, le problème de transport de cette énergie reste une équation à plusieurs inconnues. Mais des pourparlers sont en cours avec un opérateur indien et un financement de 1,2 milliard de dollar est déjà trouvé. A cela, il faut ajouter la centrale à gaz de Kribi qui injecte 220 MW d’énergie dans le réseau.

S’agissant des lourdeurs administratives décriées par le président de la République, le MINEPAT a reconnu que cela pourrait décourager les investisseurs. Mais, les infrastructures comme le complexe industrialo-portuaire de Kribi sont des attraits indéniables. Et avec le plan d’urgence, autre sujet soulevé par le président de la République, d’autres réalisations seront faites dans les secteurs routier, habitat, santé, etc. « Pour jouer efficacement son rôle d’accompagnateur du gouvernement et des milieux d’affaires dans la marche du Cameroun vers l’émergence, la presse économique ne demande que deux choses:  savoir et  comprendre », a souligné François Bambou, président de Press Eco dans son propos de circonstance. Des attentes bien comblées au terme de cette rencontre.

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