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Dossier de la Rédaction

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La BEAC injecte 400 milliards pour le financement des projets en zone CEMAC

Le concours financier de l’institut d’émission sera octroyé à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) suivant les termes des actes signés hier à Yaoundé. La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a pris l’engagement hier à Yaoundé, d’apporter un concours financier de 400 milliards de F à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) pour financer les projets de développement dans la sous-région. Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC et Abbas Mahamat Tolli, président de la BDEAC ont signé ce mardi dans la salle de conseil de la BEAC, les actes y relatifs. Trois documents au total. Un protocole d’accord qui définit les domaines et organise les modalités de coopération entre les deux institutions. Une convention de compte courant d’associé par laquelle la BEAC consent sur ses fonds propres, des avances à la BDEAC dans le but de renforcer sa capacité d’intervention dans le financement des projets intégrateurs tant publics que privés dans la CEMAC. Un avenant qui relève le plafond de refinancement de la BDEAC par la BEAC, au titre de la ligne de crédit revolving, exclusivement réservé au financement des projets d’investissement productifs des secteurs privé et public.

D’après le gouverneur de la BEAC, la mise à disposition des 400-milliards de F se fera sous trois formes. D’abord, le renforcement des fonds propres à travers la dotation d’un compte courant d’associés de 240 milliards de F décaissables en trois ans. Ensuite, la libération par anticipation du capital appelé de 13 milliards de F. Enfin, le relèvement du plafond de refinancement des crédits octroyés par la BDEAC à sa clientèle de 50 à 150 milliards de F.

Pour la BDEAC qui d’après son président accuse un gap entre les fonds disponibles et ses engagements, ces ressources additionnelles vont permettre de financer de nouveaux projets, dont on sait que la priorité demeure les infrastructures. En effet, face au double choc que subissent actuellement les Etats de la CEMAC, l’apport de la BEAC devrait contribuer à soulager les dépenses d’investissement. « Il se trouve que nos économies rencontrent des difficultés. Depuis 2014, avec l’insécurité, la baisse des prix du pétrole, il y a eu une décélération de l’activité économique. C’est pourquoi nous avons jugé bon, étant donné que nous ne pouvons pas financer directement le développement, de soutenir la BDEAC », a déclaré Lucas Abaga Nchama.

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