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Dossier de la Rédaction

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Le procès de Laurent Gbagbo s’ouvre enfin

laurent-gbagbo-cpiL’ancien président ivoirien est accusé de crimes contre l’humanité.

Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien  accusé  d’avoir organisé au lendemain des élections de 2010 une campagne de violences pour tenter de conserver le pouvoir, comparaît dès ce jour,  à la Haye devant la Cour pénale internationale (CPI). Il est le premier ex-chef d'État africain à comparaître devant la CPI. Laurent Gbagbo est écroué à La Haye depuis 2011. Après près de cinq ans de procédures, son procès va pouvoir commencer.  Les procédures ont traîné à cause notamment des manœuvres de la défense de l’ancien président ivoirien. Ainsi dans une décision de la CPI de 2012, deux experts avaient déterminé que M. Gbagbo n'était pas en état de suivre les procédures contre lui, mais la Cour avait jugé qu'il était « en état de participer aux procédures ».  Par ailleurs à plusieurs reprises, les avocats de Laurent Gbagbo ont fait part du souhait de l’accusé d’être jugé en Côte d’ivoire. La CPI a toujours opposé une fin de non-recevoir à cette requête.

Outre Laurent Gbagbo, la CPI réclame son épouse, Simone Gbagbo. Mais la justice ivoirienne souhaite la poursuivre en Côte d'Ivoire. L’ex-première dame a ainsi  été condamnée, dans un premier procès, à 20 ans de prison pour son rôle dans la crise post-électorale. A la Haye, Laurent Gbagbo aura comme co-accusé, Charles Blé Goudé, un ancien ministre, qui était à la tête des « jeunes patriotes ». Il est poursuivi pour centaines de  morts et de viols commis pour maintenir son mentor aux affaires. Les deux hommes, âgés de 70 et 43 ans vont devoir s’expliquer devant la CPI. La crise consécutive au refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle de 2010  a plongé la Côte d’ivoire dans une quasi guerre civile. Les violences post-électorales ont fait plus de 3 000 morts en cinq mois.

Depuis son incarcération à La Haye, l’ancien président ivoirien bénéficie d’un vaste soutien des militants de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI). Ils n’ont eu de cesse de réclamer sa libération. Du reste, le FPI pendant longtemps, a subordonné sa participation à tout processus politique en Côte d’ivoire à la libération de son leader. Par ailleurs, ces dernières semaines, Laurent Gbagbo a bénéficié du soutien de plusieurs anciens chefs d’Etat africains. Ils ont adressé une lettre ouverte à Fatou Bensouda, la procureure de la CPI,  pour lui demander de mettre fin à la procédure judiciaire engagée contre Laurent Gbagbo.

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