Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le tempo donné à Tiko pour la Cinquantenaire de la fête de la jeunesse

En lançant les activités marquant la célébration de cet événement, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique a remis du matériel agricole hier à une quinzaine d’associations de jeunes.

A l’origine du « Youth day »… la ville de Tiko. Pour lancer les activités marquant la célébration du cinquantenaire de la fête de la Jeunesse, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, a choisi d’opérer un retour aux sources pour lancer les activités marquant la célébration des noces d’or de la Fête de la Jeunesse. Dans cette ville, une foule immense de jeunes a pris d’assaut la place des fêtes de Tiko dans le département du Fako, région du Sud-Ouest. Venus de divers établissements scolaires, ils ont suspendu leur cours le temps du lancement des activités relatives à la célébration du Golden Jubilee de « leur fête ».  En plus de ces jeunes, le gotha religieux, politique et administratif de la ville a répondu à « l’appel du lancement ».


Mounouna Foutsou, en bon père de famille, a non seulement demandé aux jeunes de soutenir le président de la République Paul Biya dans la lutte contre Boko Haram, mais offert un don de matériel agricole à une quinzaine d’associations de jeunes de cette localité. Ce kit composé de bottes, pulvérisateurs, machettes, fertilisants, semences de maïs et de riz leur permettra « assurément de participer à l’émergence du Cameroun ».  C’est une invite à la lutte contre la paresse, la corruption, le vol, la prostitution, la cybercriminalité, la feymania, l’alcool et la drogue. « C’est un message franc d’un aîné et d’un père. Nous lui disons merci pour ses conseils que nous allons mettre en pratique afin de devenir comme lui », confie Paul Agbor, élève.

Dans ce périple qui a duré deux jours, le MINJEC a saisi cette opportunité pour s’imprégner des réalités auxquelles les jeunes font face en milieu carcéral. À la prison centrale de Buéa, Thierry Joël Fopa, le régisseur s’est réjoui des dons de denrées alimentaires offerts par le MINJEC. D’une capacité de 200 personnes, ce lieu abrite 840 prisonniers. Et les jeunes constituent  90 % de cette population. Soit un taux de surpeuplement de 420%. « Nous voulons que de nombreux projets soient orientés vers la prison pour éviter le taux de récidivistes. La prison est un gisement de ressources humaines. Il suffit de le valoriser et de le capitaliser », a indiqué le régisseur. Des doléances qui ne sont pas tombées dans les oreilles de sourds. « Le pays est reconnaissant envers tous ces enfants, y compris ceux qui sont en difficulté. Nous avons un projet dont la phase-pilote sera assurée par la prison centrale de Buéa », a assuré Mounouna Foutsou.

En guise de connaissance de grands moments de l’histoire du Cameroun, le MINJEC a conduit les jeunes au village des esclaves de Bimbia. Ceux-ci ont eu une brève reconstitution de la vente de leurs ancêtres à l’époque de la traite négrière. Des jeunes qui ont d’ailleurs reçu des certificats comme volontaires du service civique de Tiko. Le témoin est passé à la localité de Yoko dans le Mbam-et-Kim. Elle aussi, aura droit à sa part d’activités.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière