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Résolution des crises Union Africaine mise sur la diplomatie

sommet-union-africaine-2016Le Sommet des chefs d’Etat a préconisé le dialogue et la concertation pour régler les crises qui persistent  sur le continent, notamment au Burundi.

Le 26e sommet de l’Union africaine qui s’est tenu le week-end dernier dans la capitale éthiopienne a planché essentiellement sur les crises sécuritaires qui perdurent sur le continent et compromettent son développement.

Le terrorisme et les crises au Burundi, en Libye, au Nord-Mali, etc. ont fait l’objet de longs échanges entre les chefs d’Etat. Des mesures concrètes ont été prises sur chacun de ces sujets.

La situation au Burundi a fait l’objet d’une attention particulière. Les chefs d’Etat ont maintenu la décision de l’envoi de la Force africaine pour désarmer les milices et sécuriser la population. Il est clair que Bujumbura reste opposée à cette décision. Mais l’Union africaine a dit privilégier l’intérêt des populations. Elle compte donc se déployer avec l’aval des autorités burundaises, même si elle n’exclut pas de s’en passer le cas échéant. Mais elle va d’abord user de dialogue, ont assuré les chefs d’Etat. L’organisation panafricaine va dépêcher, à cet effet, une délégation de haut niveau dans le pays pour tenter une négociation avec le pouvoir en place et les acteurs en présence. Il est question pour l’UA de prendre ses responsabilités et éviter le pire dans ce pays par l’envoi de 5 000 hommes dans le pays.

Au sujet de la crise en Libye, le Sommet ne croit pas en une solution militaire pour le moment. L’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete a été désigné envoyé spécial de l’UA pour la Libye, de même que le groupe de contact sur ce pays a été relancé. S’agissant de la Guinée Bissau, les chefs d’Etat ont regretté la tension qui demeure entre le parti majoritaire et le président de la République. Ils ont lancé un appel à la négociation afin de permettre au pays de se pencher sur ses défis de développement.

Le terrorisme était au cœur des discussions et a pris beaucoup de temps pour les échanges. Il a été convenu de la nécessité de le combattre en Somalie, au Nord-Mali et dans les grands lacs, en étroite collaboration avec les partenaires internationaux. On ne lésinera d’ailleurs pas sur les moyens. C’est pourquoi une conférence des donateurs pour soutenir la Force installée au Tchad s’est ouverte hier dans la capitale éthiopienne.

La question sur la migration n’a pas été occultée. Les chefs d’Etat ont examiné la possibilité de tenir un sommet sur cet épineux problème pour dégager les lignes d’action africaine et donner plus d’espoir aux jeunes enclins à ce fléau.

Malgré la persistance de ces crises, les chefs d’Etat ont félicité les avancées démocratiques au Burkina Faso, en Guinée Conakry et en Côte d’Ivoire où des élections présidentielles ont eu lieu et les résultats des urnes respectés.

Sur le plan économique, les chefs d’Etat des pays-membres de l’Union africaine ont félicité et encouragé l’initiative du secteur privé d’organiser dans quelques semaines à Kinshasa, la conférence du secteur privé sur l’investissement entre les pays des Grands lacs afin d’accompagner les acquis des avancées politiques et booster la coopération entre les pays.

Le 27e Sommet se tiendra en juillet à Kigali au Rwanda avec pour enjeu l’élection à la Commission de l’Union et le dossier sur le passeport unique. Mais l’un des  engagements forts du Sommet demeure l’exigence de l’action. Il est question pour l’Afrique de s’assumer et de ne plus attendre des solutions importées ou occulter des questions liées à son destin.sommet-union-africaine-2016

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