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Dossier de la Rédaction

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L’économie numérique : une alternative sûre

A l’échelle planétaire comme à celle du Cameroun, le développement fulgurant des technologies de l’information et de la communication a opéré depuis plus de deux décennies une véritable révolution sociétale. De nombreux secteurs de la vie sociale ont enregistré de profonds changements induits par la numérisation des systèmes d’information. Les outils toujours plus performants des TIC (équipements informatiques, téléphonie, Internet, etc.) ont progressivement impacté l’organisation de la vie dans son ensemble (accès à l’information, communications interpersonnelles, échanges, culture, loisirs, transports). Ainsi est née l’économie numérique. Par-delà ses usages basiques, elle est, d’après certains analystes, au cœur d’un système en mutation profonde dont les conséquences en  termes de productivité et de rentabilité, d’organisation du travail, de création de richesses de définition de règles, sont encore loin d’être totalement appréhendées.

« A chaque génération ses défis historiques, pour le devenir de la nation ! » A ses jeunes compatriotes de la génération « Adroïd » – autrement dit connectée aux TIC –, le chef de l’Etat, Paul Biya s’est fait un devoir d’indiquer sans détours, dans son message radiotélévisé au soir du 10 février, que « l’un des défis majeurs est de réussir l’arrimage à ce phénomène marquant qu’est l’économie numérique ».

Le développement de l’économie numérique sur lequel le président de la République a ainsi invité en définitive les Camerounais dans leur ensemble à jouer leur va-tout, répond à l’impérieux devoir d’arrimage aux évolutions technologiques de l’heure. Il doit être clair pour tous que l’économie numérique n’est pas un concept fumeux. Le terme englobe différentes réalités actuelles : TIC, commerce électronique (e-commerce), commerce mobile (m-commerce), nouvelle économie. Il s’agit, en fait, de l’ensemble des activités économiques créatrices de valeurs et d’emplois dont la mise en œuvre est basée sur la numérisation des systèmes d’information. L’économie numérique constitue une niche d’emplois et partant une réelle réserve de croissance. Il n’est que de considérer déjà, à titre d’illustration, le riche vivier d’emplois nouveaux nécessaires à la production et à la vente des biens, services et contenus numériques. A côté du secteur proprement dit des technologies de l’information et de la communication, l’économie numérique englobe divers autres dont l’existence est entièrement liée à l’émergence des TIC. Citons, entre autres : la télémédecine, l’e-learning (éducation), l’e-commerce, l’e-administration, les sites web, les services en ligne, les jeux vidéo etc.

L’économie numérique a profondément transformé les processus de production, de distribution, de vente et de consommation des biens et services. A tel point qu’elle conditionne la croissance et la compétitivité des nations et des entreprises à l’échelle planétaire. Le Cameroun, dans la quête de son émergence à l’horizon 2035, doit se donner les moyens de relever le défi de la nouvelle économie. Afin d’éviter la marginalisation de notre économie et la déconnexion de notre société, le chef de l’Etat « invite toute la nation à  se mobiliser résolument, pour accompagner les nombreuses initiatives de nos jeunes » dans le domaine de l’économie numérique. De la part des pouvoirs publics, le président de la République n’attend rien moins que la mise en place d’une infrastructure adéquate, de même que l’assainissement et la bonne régulation de ce secteur clé, dans lequel la jeunesse camerounaise, ainsi que le chef de l’Etat l’a souligné à l’entame de son message, fait montre d’un grand dynamisme. Il en va de l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi-jeune.

En vue d’une transition numérique réussie, le président Paul Biya appelle donc à un engagement collectif. A côté de l’implication du gouvernement en termes de régulation et d’accompagnement des jeunes, les instituts de formation, publics ou privés, doivent jouer pleinement leur rôle, en identifiant les nouveaux métiers et en adaptant leurs programmes en conséquence. Une égale mobilisation est escomptée de la part des autres acteurs majeurs : les grandes entreprises et autres structures, publiques comme privées par rapport à leur propre mutation numérique ; les institutions financières par rapport aux programmes spécifiques de soutien aux projets portés par les jeunes dans cette nouvelle économie.

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