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Un logiciel disponible pour la Lutte contre la contrebande

supermarche-rayons-produitsUne convention a été signée vendredi dernier entre le ministère du Commerce et la société AMLA Metrics pour vérifier l’origine et le circuit des produits de grande consommation.

Dans trois mois, chaque consommateur pourrait vérifier par lui-même et ceci à partir de son téléphone portable, la traçabilité de certains produits de grande consommation.

C’est la quintessence d’une convention signée vendredi dernier à Yaoundé, entre le ministre du Commerce (MINCOMMERCE), Luc-Magloire Mbarga Atangana et le directeur général de la société AMLA Metrics, Marc Moulen. D’après les explications de Valentin Bihina Mbarga, directeur du Commerce intérieur, le MINCOMMERCE a fait appel à ce cabinet privé pour l’aider dans sa mission de contrôle de l’authenticité des produits mis sur le marché, afin de lutter contre la contrebande et la contrefaçon. Il s’agira de l’exploitation d’une application numérique, à partir de l’installation d’un serveur au MINCOMMERCE et de certains éléments d’identification du produit comme le code-barre et la vignette pour s’assurer de sa traçabilité depuis son origine jusque sur les étals. « A partir de ce mécanisme, tous les produits qui entrent sur le marché, faisant objet de la présente convention, sont systématiquement enregistrés par le serveur central installé au MINCOMMERCE. Lequel renseigne sur leurs origines, leurs fabricants, leurs fournisseurs, etc. Au bout de ce déploiement technologique, le consommateur et les agents du MINCOMMERCE peuvent savoir, si oui ou non, le produit a suivi le circuit normal de la commercialisation, en actionnant le téléphone portable sur la base des éléments d’identification (le code-barres, notamment). En fonction des informations renvoyées, le consommateur fait valoir son libre-arbitre. Les agents du MINCOMMERCE, eux, peuvent exercer leurs prérogatives en cas de fraude.

La durée de la convention est de deux ans renouvelable par tacite reconduction. « Il est question simplement de mettre des outils numériques qui existent au service du commerce », a précisé Marc Moulen. Il affirme, par ailleurs, que les premiers résultats seront visibles dans trois mois et que la plateforme n’aura pas d’impact sur les coûts des produits. Outre le déploiement de la plateforme, le cabinet AMLA Metrics assurera la formation des agents du MINCOMMERCE à l’utilisation de la technologie. La convention prévoit qu’on commence par le secteur des vins et spiritueux, lequel connaît un pourcentage très élevé de la contrebande et de la contrefaçon atteignant les 60%. Progressivement, on intégrera les produits comme le manuel scolaire, les huiles végétales, les produits cosmétiques, le gaz domestique, etc. La signature de cette convention intervient deux mois après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi régissant le commerce au Cameroun promulguée en décembre 2015 lors de la dernière session parlementaire. Cette loi met l’accent sur la traçabilité des produits mis sur le marché, de son origine jusque sur les étals.  

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