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Dossier de la Rédaction

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Interview: «La loi camerounaise a été adoptée avant l’adoption des directives»

Paul Tasong, Commissaire de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale (CEMAC).Vous êtes en train de mener une tournée relative à l’application des directives CEMAC au Cameroun.  Comment se passe se processus ? 

 

Nous sommes venus au Cameroun dans le cadre d’une mission qui nous mène dans les six Etats membres de la CEMAC avec pour objectif d’évaluer les travaux qui sont faits par les différents Etats pour ce qui est des réformes pour la gestion des finances publiques de chacun de nos Etats membres. Pour ce qui est du Cameroun, nous notons que le pays a été le premier Etat de notre communauté à adopter une loi qui porte régime financier de l’Etat. Et c’est après l’adoption de cette loi que la CEMAC a adopté les six directives  sur la gestion harmonisée des finances publiques dans la communauté.

Nous sommes en cours d’évaluation avec les autorités camerounaises, des écarts qui existeraient entre cette loi organique sur les finances publiques et les directives de la CEMAC. Et il y a un certain nombre de travaux qui sont en cours pour s’assurer de ce que le régime financier de deuxième génération qui devrait intervenir, nous espérons sous peu, intégré les corrections de ces écarts et aligne cette loi sur les directives communautaires. C’est l’objectif de notre visite au Cameroun.

Cette échéance est fixée pour 2017 après deux renvois déjà, Qu’est-ce qui vous garantit que pour cette fois, du côté Cameroun, cette date sera respectée ?

 Nous croyons pleinement que l’échéance sera respectée au vu de tout ce qui est réalisé par les différentes autorités ministérielles concernées, dont le ministère des Finances au premier chef et par les plus hautes autorités de la République en général. Nous n’avons pas de doute qu’en 2017, qui semble peut-être lointain mais qui ne l’est pas si loin que ça. Le Cameroun aura transcrit dans l’administration nationale l’ensemble des directives communautaires en matière de finance de gestion publique.

De manière technique, y-t-il un aspect qui nécessiterait un apport de partenaire étrangers au Cameroun ?

En termes d’appropriation, techniquement il n’y a pas à dire que le Cameroun est apte ou pas apte dans tel domaine ou tel autre. En général, côté technique, le Cameroun est à la hauteur de la chose. Tout simplement la loi camerounaise a été adoptée avant l’adoption des directives. Il faut revenir sur cette loi, ajuster quelques petits éléments très techniques comme vous le dites si bien et s’assurer de ce que la loi camerounaise encadre l’ensemble des éléments qui nous permettent de pouvoir financer de manière harmonieuse le développement du pays.

Je vais me permettre de prendre un petit élément qui semble être fondamental. Il s’agit d’un nouveau gisement de financement qui porte sur le partenariat public-privé et qui est une nouvelle plateforme de financement. Il existe bel et bien au Cameroun et y est bien encadré. Mais la liaison entre les textes spécifiques et ce type de financement qu’est la loi organique portant finance publique au Cameroun, n’est pas très nette. Donc nous pensons qu’il faut s’assurer que la loi portant régime financier de l’Etat puisse ouvrir une brèche, puisse s’assurer d’une cohérence parfaite avec le cadre de partenariat public-privé au Cameroun.

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