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Dossier de la Rédaction

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Croisade contre les enlèvements d’enfants: Un collectif a officiellement lancé ses activités par une messe à la cathédrale samedi.

« Au nom de nos enfants ! ». C’est l’appellation du collectif mis sur pied récemment pour lutter contre le phénomène d’enlèvement et de meurtres d’enfants qui défraie la chronique depuis quelque temps dans plusieurs villes du pays. Un collectif créé par des femmes et composé aujourd’hui par des individus de tous sexes et de divers corps de métier. Leur première activité sur le terrain a été une messe spéciale à l’endroit de ces tout-petits. C’était le 20 février 2016 à la cathédrale Sts Pierre et Paul de Douala. Un office religieux qu’Idylle Mamba, artiste et cofondatrice du collectif, voit plus comme un recueillement, un hommage ; et la cathédrale, « un endroit accessible à tout le monde ».

Cette célébration n’est que la suite d’actions qui ont débuté sur la page facebook du collectif avec des vidéos de sensibilisation de différentes personnalités. Un volet qui va se poursuivre. Egalement prévues, des descentes sur le terrain. Dès le mois d’avril prochain, il est question de lancer des caravanes dans les établissements afin de sensibiliser les enfants. Leurs parents également. Mot d’ordre, la vigilance. Plusieurs rencontres aussi sont envisagées, selon Carole Leuwé, journaliste et autre cofondatrice, avec différentes associations et syndicats, entre autres, femmes juristes, commerçants, agences de voyage, motos-taximen, etc. Il sera question de sécurité et de protection de l’enfant.

Idylle Mamba évoque un des besoins d’ « Au nom de nos enfants » : fabriquer des bracelets avec des messages de sensibilisation. Pour cela, il faudra des mécènes pour accompagner les différentes actions. Et ce ne sera pas forcément en versant de l’argent. La chanteuse ajoute : « Le collectif a un programme qui s’étale sur plusieurs années. Ça va être un travail de longue haleine qui va s’étendre à l’ensemble du territoire camerounais, parce qu’on n’enlève pas seulement les enfants à Douala ou à Yaoundé. »

L’objectif à terme de toutes ces actions est « de mettre sur pied une unité d’alerte enlèvement, une plateforme Web avec un numéro vert », explique Carole Leuwé. Un peu sur le modèle de l’alerte Amber aux Etats-Unis.

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