Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les Africaines veulent plus de place dans le Leadership

Catherine Samba Panza honorée à Yaoundé hier à l’occasion de l’ouverture de la conférence mondiale sur le leadership féminin, placée sous le très haut patronage du chef de l’Etat.

Une charge émotive bien perceptible hier dans la voix de Justine Diffo Tchunkam, coordonnatrice de More Women in Politics au moment d’annoncer que la deuxième conférence mondiale sur le leadership féminin honorait une grande figure: Catherine Samba-Panza. Le succès de cette dame à la tête de la transition démocratique en République centrafricaine (RCA) était ainsi célébré. Le standing ovation du public approuvait cet hommage. Pour souligner l’ardeur du travail abattu par Catherine Samba-Panza, Lucile Blay-Eureka Mazangue, ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire en RCA a mis l’accent sur la cruauté de la guerre au moment où la présidente de la Transition accédait à la magistrature suprême. « Aucune partie du pays n’a été épargnée…Le pays était coupé et la communication difficile à rétablir entre les forces en présence. Mais le génie de la femme, à travers les activités de médiation, de négociation, de facilitation, de cohésion sociale et du vivre-ensemble ont pu calmer les esprits et rétablir le dialogue », a-t-elle souligné.

Les orateurs qui se sont succédé ont reconnu, à travers l’exemple de Catherine Samba-Panza que la femme est porteuse de vie et garante de la paix. Là où les canons tonnaient, elle a pu faire triompher le dialogue. Elle a proposé le débat plutôt que le combat, l’unité à la place de la division. En RCA, la réussite de la transition politique étale au grand jour, toutes les potentialités de la femme.

Et c’est tout l’enjeu de cette deuxième conférence mondiale.  Le plaidoyer visait davantage à mettre à profit l’intelligence et le savoir-faire de la femme dans tous les secteurs d’activité, même la gestion des grands conflits. Ce ne serait pas une faveur, mais une justice, car « la femme est l’être exceptionnel qui porte le monde » a admis Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieures, qui a ouvert les travaux placés sous le très haut patronage du président de la République.

L’aéropage des personnalités présentes au palais des Congrès hier est, sans doute, une mesure de l’adhésion à la valorisation des compétences féminines. Pas moins de sept membres du gouvernement. Le plaidoyer allait dans le sens d’accorder plus de chance à la femme, de mettre en place une stratégie pour son autonomisation, de reconstruire les mentalités et de briser les clichés qui confinent la femme au second rôle, afin de traduire dans la pratique, les volontés politiques exprimées. Et pourtant, les décisions qui se prennent le jour par les hommes sont celles qui sont soufflées la nuit par les épouses, a rappellé Jean Mvodo, avocat. Elles sont donc les forces vives sans lesquelles, aucun développement ne peut se consolider.

Il est prévu, au cours des travaux, le vernissage de 40 symboles du leadership féminin en Afrique. Une évaluation à mi-parcours de la décennie de la femme africaine de l’Union africaine sera faite ainsi qu’une proposition de financement de l’entreprenariat féminin.  

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière