La police est toujours aux trousses de la nommée Evelyne Ngo Bea soupçonnée d’être au cœur des pratiques homosexuelles des élèves du Collège Eyengue Nkongo.
Il y a quelques semaines, l’affaire a fait grand bruit. Un vaste réseau d’homosexuel avait été découvert au sein du Collège Eyengue Nkongo de Douala. A la suite de cet événement qui a causé l’émoi au sein de l’opinion publique, 11 jeunes filles ont été purement et simplement exclues de cet établissement scolaire. Pour les responsables du Collège Eyengue Nkongo, leur établissement ne pouvait servir de terreau à des pratiques déviantes voire sataniques. Mais face au tollé provoqué par la stigmatisation de leur progéniture, certains parents ont porté plainte pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Et c’est à la suite des nombreux interrogatoires menés par les forces de police et de la gendarmerie que plusieurs jeunes filles sont passées aux aveux en désignant certaines de leurs « initiatrices ».
De façon récurrente, selon notre confrère Le Messager qui a relayé cette affaire, le nom d’Evelyne Ngo Bea, gérante du salon de coiffure « Unisex » (le bien nommé !) au quartier Essos à Yaoundé est revenu. D’après les aveux de plusieurs jeunes filles, c’est elle qui lors d’un stage dans son salon de coiffure à Yaoundé il y a quelques mois, les a initiées aux pratiques homosexuelles. Depuis, ces aveux ont valu à la concernée d’être dans le collimateur de la police. Davantage, au cours d’une descente de police dans son salon de coiffure à Yaoundé, Evelyne Ngo Bea a été passée à tabac par une foule en furie, sous le regard complice des policiers. Elle ne devra la vie sauve qu’à l’intervention d’une dame qui s’est présentée comme étant sa mère et qui l’a exfiltrée au nez et à la barbe de tous. Depuis lors, Evelyne Ngo Bea est toujours recherchée par la police sans que l’on sache où elle se trouve.
Au demeurant, les incidents du collège Eyengue Nkongo ne sont pas isolés. De plus en plus on entend parler dans nos établissements scolaires, à Douala, mais aussi à Yaoundé, d’une propension des jeunes vers des pratiques déviantes. Le comble c’est que très souvent, des adultes a priori éloignés du milieu scolaire y jouent un rôle prépondérant. C’est le cas de dame Ngo Bea qui a été accusée par ses « protégées ». Du reste, l’homosexualité reste hors la loi au Cameroun. Selon la loi camerounaise, être homosexuel est passible de 5 ans d'emprisonnement. Et tous ceux qui s’adonnent ou incitent à ces pratiques doivent donc rendre des comptes à la justice. Evelyne Ngo Bea n’a qu’à bien se planquer !