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Dossier de la Rédaction

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Les comptables se mettent à la page de la Gestion du trésor public

Le séminaire tenu hier à Yaoundé vise entre autres, la maîtrise de la nomenclature et autres procédures des numéros de comptes par les comptables publics.

Selon le directeur général du trésor, de la coopération financière et monétaire, Sylvester Moh Tangongho, les procédures comptables sont essentiellement dynamiques et devraient être actualisés. Il est donc primordial que les comptables publics maîtrisent les procédures, les comptes, les numéros de comptes et autres procédés comptables afin d’améliorer la qualité de leur travail. « Ils doivent être au courant de tout ce qui se passe dans leur poste, leur service de trésorerie et même de tout le secteur. Il faut éviter qu’on se rende compte d’un dysfonctionnement lors d’un contrôle», insiste le DG. Sylvester Moh Tangongho a donc invité ses collaborateurs à revisiter les comptes et procédures comptables en partageant avec les opérationnels, la nouvelle vision de la direction générale. C’était hier à Yaoundé lors du lancement des séminaires régionaux de diffusion et de sensibilisation sur la nomenclature  des comptes du trésor version 2016, qui réunissait les comptables publics. Le thème retenu cette année est : «  la maîtrise des opérations de transfert entre comptables publics ». Les participants ont suivi des exposés notamment sur les innovations de la loi de finances, la circulaire et la nomenclature des comptes pour l’exercice 2016. .

En justifiant la tenue de cet atelier, le DG  du trésor a indiqué que depuis l’entrée en vigueur du bulletin d’émission unique et paiement unique des impôts et taxes en partage entre l’Etat et les collectivités publiques. Les opérations de transfert entre comptables ont connu une véritable explosion. Ce qui explique les difficultés rencontrées dans leur mise en œuvre : longs délais de transmission et de comptabilisation, risques de falsification, de perte ou même de non-transmission. « Ces incidents ont été à l’origine de nombreuses anomalies dans notre balance des comptes », explique-t-il. Pour y remédier, il a fallu dématérialiser et automatiser les opérations pour assurer la transmission et la réception en temps réel. Autre défi à relever par le trésor, c’est le paiement à date des créances publiques dans une période maximale de 60 jours, à partir de la date de validation de la créance chez le comptable. Tout en indiquant que cet objectif ne peut être atteint qu’à travers le traitement diligent des dossiers, la remontée de l’information sur les instances de paiement et la production à date des situations périodiques des comptables.

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