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Coopération Sud-Sud Le Cameroun honoré

Le 4e Forum Afrique Développement s’est achevé vendredi à Casablanca avec le sacre d’Azur SA du Groupe Nana Bouba. Mieux que l’an dernier, où il a reçu le prix de l’entrepreneuriat jeune pour l’Innovation, grâce à Arthur Zang, inventeur du CardioPad, le Cameroun se hisse cette fois sur la plus haute des marches du Forum Afrique Développement, dont la 4e édition est rentrée en gare vendredi dernier à Casablanca. Sur une dizaine de nominées, la première place des trophées de la coopération Sud-Sud, récompensant les entreprises ayant contribué au développement des échanges et des investissements intra-africains a été remportée par AZUR SA du Goupe Nana Bouba, géant camerounais de l’agro-alimentaire. Le secret de la réussite selon Abdou Razak Mohamadou, directeur marketing de cette entreprise, « c’est de croire en l’Afrique et en la jeunesse. El Hadj Nana Bouba, promoteur du groupe a cru en la jeunesse qui a porté haut son entreprise au niveau actuel. Ce prix est une récompense entrepreneuriale de ce self made man ». Derrière le Cameroun, le deuxième prix est allé au Sénégal grâce à l’entreprise Teyliom Properties œuvrant dans l’hôtellerie et en fin de marche, la Tunisie avec le Groupe One Tech. 

Ainsi donc s’est achevé le 4e Forum Afrique Développement,  grand-messe de la coopération Sud-Sud organisée par Attijariwafa Bank et Maroc Export. En marge des rencontres d’affaires, gouvernements, opérateurs économiques, institutions publiques et financières d’Afrique et d’ailleurs étaient ainsi réunis pour débattre d’un thème central, « Agriculture et électricité : mobiliser les énergies ». Occasion de regretter le fait que l’Afrique importe beaucoup trop pour manger alors qu’elle a un potentiel inexploré : la facture d’importations de produits alimentaires s’élève à environ 35 milliards de dollars par an alors que le continent abrite 65% des terres arables encore disponibles dans le monde. L’agriculture est pourtant la source des moyens de subsistance de 70% de la population africaine, dont 25% est sous-alimentée. Dans le même temps, les deux tiers des Africains n’ont pas accès à l’électricité.

Inverser la tendance

Les experts réunis en panels ont formulé des propositions à l’endroit des décideurs notamment. L’autosuffisance alimentaire doit être centrale et stratégique, vu sa dimension économique, sociale et sécuritaire. Le développement agricole étant le meilleur moyen de freiner l’exode rural et les migrations, il faut promouvoir l’entrepreneuriat jeune et encadrer les coopératives agricoles tout en diversifiant les marchés agricoles pour leur garantir les débouchés. Il importe d’adresser les défis relatifs aux titres fonciers et à la gestion des ressources en eau notamment, avec la promotion des systèmes innovants d’irrigation. Les Etats sont appelés à faire de grands aménagements pour accueillir de grands projets agricoles et mettre en place une politique fiscale incitative à la transformation locale.

Améliorer l’électrification

L’on regrette que l’Afrique soit le continent « noir » dans tous les sens du terme. Un manque d’éclairage et d’énergie qui maintient les populations dans l’obscurantisme. Dès lors, le développement électrique doit être une question de politique publique, une ambition des gouvernements. Les financements sont facilement accessibles dans ce domaine, il faut simplement travailler sur des projets bancables et sur la gouvernance du secteur. Dès lors, la formation des ingénieurs est indispensable afin de faire des choix judicieux d’énergie (hydro, solaire, etc.) à développer.

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