Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Agriculture Agriculture professionnelle: Les bons points du partenariat public-privé au Maroc

A Marrakech, il existe de belles illustrations du succès.

La société « Les Vergers Nakhil  » fait partie du groupe Youssef Dinia qui exploite actuellement plus de 1200 ha de terre dans les régions de Marrakech & Chichaoua. Cette société, appartenant à un homme d’affaires marocain exploite au niveau de Marrakech une ferme d’une superficie totale de 640 ha répartis comme suit : agrumes (clémentines), 329,35 Ha (54%) ; oliviers, 196,80 Ha (32%) ; melon, 58,10 Ha (9%) et grenadier, 30,75 Ha (5%). Une production destinée principalement à l’exportation vers l’UE, la Russie et le Canada. C’est dans ses champs que les hommes et femmes de médias africains, invités au Forum Afrique développement l’ont rencontré dimanche dernier. Un rendez-vous organisé par le groupe Attijariwafa Bank et dont les débats ont porté, entre autres, sur le développement de l’agriculture.

Youssef Dinia explique que sa plantation était initialement un terrain nu dans une zone sans eau. « L’Etat nous a donné ce terrain en location pour une période de 24 ans avec un cahier de charges bien défini. Le terrain appartenant à une communauté de 224 ayants-droit, ils ont la priorité du travail dans la ferme en plus des parts de location qu’on leur reverse périodiquement ». Le terrain a été mis en eau par un système de forage (80m) et l’eau issue de la nappe est retenue dans un bassin, puis dans une station de pompage et enfin dans les champs par la technique de gouttes à gouttes. « Ce projet a démarré avec la mise en œuvre du Plan Maroc vert et reçoit beaucoup d’encouragement de la part du public. Les investissements de base comme le système d’irrigation et d’équipement des parcelles sont subventionnés jusqu’à 80% de l’investissement. On a aussi des subventions pour l’acquisition des plants et sur l’exportation ». En contrepartie, l’exploitation doit respecter l’investissement initial, faute de voir les terres lui être retirées.

L’investissement aujourd’hui est de 126 millions de DH (12,6 millions d’euros, environ 8,2 milliard de Fcfa) et il faut compter sur au moins dix ans pour obtenir le retour sur investissement. Pour le promoteur, le plus difficile dans ce genre de projet c’est d’avoir la ressource en eau de façon pérenne. Dès que le contrat de bail est signé, le ministère de l’intérieur veille au respect des clauses. Mais en ce qui concerne l’eau, il faut compter avec les aléas du temps. Pour l’heure, chaque partie trouve son compte.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière