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Dossier de la Rédaction

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8 mars: Après la fête, la quête

Dans le cadre des célébrations de la Jif 2016, le WCIC, groupe d’avocates, a rencontré la presse. Un mari peut-il vendre la maison commune sans en informer son épouse (et empocher au passage tout l’argent) ? Au Cameroun, oui. En vertu notamment de l’article 1421 du code civil, selon lequel « Le mari administre seul les biens de la communauté. Il peut les vendre, aliéner et hypothéquer sans le concours de la femme. » La question était au cœur d’un échange ce lundi 7 mars à Douala entre le Women’s Counselling and Information Centre (WCIC) et des médias. Occasion pour ce regroupement d’avocates de rappeler leur plaidoyer en vue de l’abrogation de l’article susmentionné, et d’un autre, le 1428 qui commence ainsi : « Le mari a l’administration de tous les biens personnels de la femme ».

La directrice du WCIC, Me Yveline Ntanfa Bandji, en présence d’autres avocates membres du centre, a estimé qu’on ne peut parler d’égalité de sexes sans égalité de droits. En l’occurrence, de droits des conjoints. Pourtant, relèvent ces femmes de loi qui, depuis des années, apportent assistance judiciaire à des femmes indigentes, la constitution proclame « l’égalité de tous les citoyens en droits ». Au cours de l’échange, quelques cas ont été relatés : des épouses constatant que la maison où elles vivaient avec époux et enfants avait été vendue. L’une d’elles, tentant de résister, a passé Noël et le Nouvel an en prison. Le mari, lui, avait disparu, et était devenu injoignable au téléphone…

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