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Présidentielle congolaise: Sassou Nguesso réélu

Le président sortant a remporté la présidentielle avec 60,39% des suffrages.

Le ministre congolais de l’Intérieur a annoncé jeudi soir les résultats de la présidentielle du 20 mars dernier donnant Denis Sassou Nguesso vainqueur. Dans une annonce officielle faite à la télévision nationale, Raymond Zéphyrin Mboulou a déclaré le président sortant vainqueur avec 60,39% des suffrages. Selon ces résultats, Guy-Brice Parfait Kolélas arrive en deuxième position avec 15,05% des voix alors que le général Jean-Marie Michel Mokoko est classé troisième avec 13,89%. Mardi déjà, la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) avait crédité Sassou Nguesso de 67% des voix dans 72 des 111 circonscriptions et districts du pays. Dans une déclaration à chaud depuis son siège de campagne, le président réélu a salué cette victoire et estimé que le peuple congolais a «pris son destin en main». D’après lui, la campagne électorale a donné lieu à un «débat démocratique très ouvert».

Pour l’opposition, cette réélection est le résultat d’une «fraude massive» et relève de la «magie», selon les termes utilisés par Vivien Manangou, porte-parole de Guy Parfait Kolélas. «Je savais d'avance que les dés étaient pipés, mais nous avions accepté de jouer le jeu», estime M. Mokoko. L’ancien conseiller des affaires de paix et de sécurité de Denis Sassou qui, par le passé, a demandé un recomptage des voix, invité les Congolais, en compagnie d’autres candidats malheureux, à la «désobéissance civile» à travers des «actions pacifiques». Dans une déclaration commune signée le 25 mars dernier, les opposants convient « le peuple congolais à exercer pleinement sa souveraineté sur sa victoire démocratique à travers des actions reconnues par la loi : villes mortes et autres grèves, meetings et marches pacifiques jusqu’au respect du verdict des urnes». La première «opération ville morte» est prévue demain mardi, alors que le ministre de l’Intérieur devrait déposer les résultats officiels à la Cour constitutionnelle.

De son côté, le pouvoir ne semble pas accorder une importance à cet appel, d’autant plus qu’au lendemain du référendum constitutionnel, une mobilisation similaire avait été lancée sans véritable succès. «On va voir cette fois-ci si les choses vont se passer différemment», a lancé Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement qui estime que la population aspirait à un retour à une «vie normale».

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