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Bénéfices: les bons comptes de la BEAC

En dépit de la crise, la bonne gestion des réserves a permis à la Banque centrale de réaliser un profit-record de plus de 160 milliards de F en 2015 contre 25 milliards en 2014.

Pour la première fois, 43 ans après sa création en 1972, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient de réaliser un résultat « exceptionnel ». Les comptes de l’exercice 2015 de l’institut d’émission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) affichent un résultat record de 160,795 milliards de F. Comparés aux 25,108 milliards de F obtenus en 2014, c’est une augmentation de près de 136 milliards de F en l’espace d’une année.

Dans une sous-région où l’activité économique tourne au ralenti (2,8% de croissance en 2015 et des projections de 1,6% cette année) en raison de la baisse des cours mondiaux du pétrole brut et l’insécurité, c’est une performance qui surprend. « Ce résultat est le fruit d’une stratégie de gestion des réserves de la sous-région que nous avions définie après 2010 au terme des problèmes que nous avions connus en 2009. Cette stratégie  de moyen et long termes commence à payer », explique Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC vendredi dernier à Yaoundé, au sortir de la première session ordinaire du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) pour l’année 2016. En effet, suite aux problèmes de gestion enregistrés par le Bureau extérieur de la BEAC à Paris en 2009 et la perte subie sur l’un de ses placements, la Banque centrale avait terminé cette année-là sur un déficit. D’après le rapport annuel 2009 de la Banque, l’exercice s’est soldé par une perte de 29,6 milliards de F contre un bénéfice net de 45,2 milliards de F réalisé en 2008, soit une variation de -165,4%.

Cette session ordinaire de l’UMAC présidée par le ministre des Finances et du Budget de la République centrafricaine, Célestin Yanindji, par ailleurs, président en exercice, a ratifié les comptes définitifs de la BEAC pour l’exercice 2015. Comptes approuvés la veille par le conseil d’administration de la Banque centrale, également réuni en session ordinaire. Les ressources additionnelles obtenues au terme de l’année écoulée serviront, d’après le gouverneur de la BEAC, à renforcer les réserves de la sous-région pour pouvoir faire face à la baisse du taux de couverture extérieure de la monnaie. Interrogé il y a quelques jours (à l’issue de la réunion du Comité de politique monétaire le 21 mars) sur le montant de ces réserves, Lucas Abaga Nchama s’était limité à donner des assurances sur le fait qu’elles soient à un « niveau confortable », sans donner de chiffres.

Grace à ce résultat, la BEAC entend également apporter plus de ressources pour financer les projets intégrateurs dans la CEMAC. En janvier dernier, la BEAC a débloqué 400 milliards de F au profit de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). Enfin, les six Etats de la CEMAC, conformément aux dispositions statutaires toucheront des dividendes en tant qu’actionnaires de la BEAC.

                                         

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