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Présidentielle au Gabon: l’Union nationale renonce

Le principal parti d’opposition soupçonne le pouvoir de vouloir verrouiller le scrutin.

La prochaine élection présidentielle au Gabon se fera sans l’Union nationale qui a décidé de ne pas présenter de candidat à ce scrutin. Réuni en congrès ordinaire le week-end dernier à Libreville, ce grand parti d’opposition soupçonne le président Ali Bongo Ondimba de vouloir verrouiller ce scrutin et dénonce toujours sa filiation avec l’ancien président Omar Bongo Ondimba. «Nous avons décidé de ne pas désigner un candidat à la présente élection. M. Ali Bongo Ondimba n'arrive pas à prouver sa filiation avec feu Omar Bongo Ondimba. Ayant déposé sa candidature, nous devons d'abord tout faire pour faire barrage à cette candidature qui est inconstitutionnelle», a déclaré Zacharie Myboto, président de cette formation politique, au cours d’une rencontre avec la presse. Créée en février 2010, l’Union nationale fut interdite par le gouvernement gabonais après qu’André Mba Obame, son fondateur et secrétaire exécutif, s’est autoproclamé président de la République.

Alors que l’Union nationale opte pour le boycott, la scène politique gabonaise s’anime davantage avec le nombre de candidatures qui ne cesse de croître au fur et à mesure que l’on avance vers la date du 28 août prochain, pressentie pour la tenue de ce scrutin, selon notre confrère Jeune Afrique. Depuis le début de l’année, plusieurs poids lourds ont déjà déclaré leur intention de briguer la magistrature suprême. Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine, Raymond Ndong Sima, ancien Premier ministre, René Ndemezo’o Obiang et Mike Jocktane, deux grandes figures de l’opposition, Dieudonné Minlama, leader de la société civile, et bien d’autres parcourent déjà le pays pour présenter leurs offres politiques respectives aux Gabonais. Leur rêve commun : déloger Ali Bongo Ondimba du palais de bord de mer de Libreville. Mais, le président sortant investi, il y a quelques jours par le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, bénéficie déjà d’une forte mobilisation de plusieurs formations politiques qui ont promis de soutenir sa candidature à cette élection.

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