Le Pr Joseph Ntuda Ebode a expliqué les enjeux de la sortie des lauréats de l’Institut gouvernance humanité et sciences sociales.
Les premiers étudiants de l’Université panafricaine, Institut gouvernance humanité et science sociale (PAUGHS), recevront leurs diplômes le 30 mars prochain à Yaoundé. La cérémonie se tiendra au palais des congrès de Yaoundé en présence de plusieurs encadreurs de cet institut et de son recteur par intérim, le Pr. Bealey Kassa. C’est ce qui ressort du point de presse qu’a donné le Pr Joseph Ntuda Ebode, directeur par intérim dans cette université, mercredi dernier à l’Université de Yaoundé II-Soa.
L’institution universitaire initiée par les chefs d’Etat du continent a pour but de valoriser l’esprit panafricain et faire en sorte que l’Afrique se sente fière de ses propres valeurs. Pour le Pr Joseph Ntuda Ebode, la cérémonie de sortie des tout premiers lauréats du PAUGHS est une occasion à la fois particulière et routinière. « Dans toutes les universités qui ont une tradition de remise des diplômes, l’année se termine par cette cérémonie. Donc en soi, ce n’est pas une nouveauté », a-t-il soutenu.
L’Université panafricaine dispose de branches dans toutes les régions du continent. Nigéria pour l’Afrique de l’Ouest, le Kenya pour l’Est, l’Algérie pour le Nord, l’Afrique du Sud pour l’Afrique australe et le Cameroun pour le Centre. « La cérémonie de Yaoundé vient après celles de Nairobi au Kenya et d’Ibadan au Nigéria. Elle précède ainsi celles qui vont se dérouler en Algérie et plus tard en Afrique du Sud », a ajouté le Pr Ntuda Ebode. Au-delà de l’institut dont les premiers étudiants seront demain sur le terrain, le Cameroun a aussi l’honneur d’abriter le siège du rectorat continental. L’offre de formation de l’institution s’étend sur deux filières : le master en gouvernance et intégration régionale dont le doctorat doit commencer en avril prochain à l’université de Yaoundé II-Soa, hôte de l’institut. Et aussi, le master en traduction et le master en interprétation des conférences hébergés par l’Université de Buea.
Pour le délégué des étudiants Bernard Sakah, leurs trois années de formation leur ont permis de s’outiller sur les questions de gouvernance. « C’est pourquoi nous pensons que nous sommes la génération qui va consolider le pont que nos chefs d’Etat, initiateurs de cet institution, ont construit pour l’unité et l’intégration inter régionale du continent africain », a-t-il affirmé.
