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Dossier de la Rédaction

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Une ère nouvelle

Enfin le jour « J ». C’est aujourd’hui que Faustin-Archange Touadéra sera officiellement investi dans ses fonctions de président de la République centrafricaine. C’est aussi la fin de la longue et tumultueuse transition conduite avec doigté par une femme  qui a su dominer et dompter les querelles partisanes, Mme Catherine Samba-Panza. Le peuple centrafricain lui saura sans doute gré. Faustin-Archange Touadéra prend ainsi les  rênes d’un pays à rebâtir, c’est le cas de le dire. Le président Touadéra, il est utile de le rappeler, l’a emporté haut la main avec plus de 62%  des suffrages au second tour face à son adversaire au terme d’un scrutin déterminant pour le destin du pays. « Bien élu », il devrait être moins en butte à l’adversité que ses prédécesseurs, et c’est une chance. Car les défis qui l’attendent sont colossaux. L’un des défis majeurs  auquel  il doit  s’atteler sans attendre c’est de promouvoir un retour définitif de la paix et une réconciliation entre les filles et les fils du pays. De telle sorte que la Centrafrique ne puisse plus jamais subir la crise qu’elle a connue et qui a semé la division au sein de la nation. Car il est vraiment temps de privilégier l’intérêt général du peuple centrafricain, de penser avant tout à l’avenir de la RCA et de le construire afin que le pays de Barthélémy Boganda retrouve son rayonnement d’antan.

Au regard de l’histoire mouvementée de ce pays qui a dû traverser de multiples crises qui ont compromis son développement et plombé l’épanouissement intégral de ce peuple, on peut dire pertinemment que le Centrafricain en a ras-le-bol. Il a besoin de la paix et de la cohésion sociale. Des préalables à tout développement durable. Le nouveau chef de l’Etat a donc du pain sur la planche. Il lui faudra tout mettre en œuvre pour ramener la sécurité et la paix, mais aussi relancer l’économie nationale exsangue. Car le pays, célèbre pour ses diamants, regorge de nombreuses richesses naturelles, à commencer par les forêts, les fleuves et les minerais. Autant d’atouts fournis par la nature et qui peuvent servir à la relance et booster le développement. Fort heureusement pour le nouveau président, Premier ministre de 2008 à 2013, son expérience des affaires de l’Etat sera très utile pour traduire dans les faits les promesses  et relever les défis de cette nouvelle Centrafrique qui entre en chantier.

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